RequestPDF | On Jan 1, 2011, Benoßt Rouille and others published La composition en acides gras du lait de vache : les possibilités d'action par l'alimentation | Find, read and cite all the

Code rural et de la pĂȘche maritimeChronoLĂ©gi Sous-section 1 Paiement du lait en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© Articles D654-29 Ă  D654-38 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duMasquer les articles et les sections abrogĂ©sParagraphe 1 CritĂšres utilisĂ©s pour le paiement du lait de vache, de brebis et de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© Articles D654-29 Ă  D654-31 lait de vache est payĂ© aux producteurs en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire. La composition du lait de vache est apprĂ©ciĂ©e en fonction de sa teneur en matiĂšre grasse, de sa teneur en matiĂšre protĂ©ique et de son point de congĂ©lation. La qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire du lait de vache est apprĂ©ciĂ©e en fonction de sa teneur en germes Ă  30° C, de la prĂ©sence de rĂ©sidus d'antibiotiques et de sa teneur en cellules somatiques, conformĂ©ment aux dispositions du rĂšglement CE n° 852/2004 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 29 avril 2004 modifiĂ© relatif Ă  l'hygiĂšne des denrĂ©es alimentaires, du rĂšglement CE n° 853/2004 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 29 avril 2004 modifiĂ© fixant des rĂšgles spĂ©cifiques d'hygiĂšne applicables aux denrĂ©es alimentaires d'origine animale et des textes pris pour leur application. en outre, ĂȘtre utilisĂ©s pour la dĂ©termination du prix du lait de vache 1° Le nombre des spores butyriques, de staphylocoques Ă  coagulase positive, des coliformes Ă  30° C, des coliformes thermotolĂ©rants, des Escherichia coli, des pseudomonas, des entĂ©robactĂ©ries, des levures et des moisissures ; 2° L'indice de lipolyse, la lactofermentation ; 3° L'absence d'inhibiteurs, de Listeria monocytogenes, de Salmonella spp ; 4° Le pH, l'aciditĂ© Dornic ; 5° La composition en acides gras, en fractions azotĂ©es ; 6° La teneur en lactose et en immunoglobulines g1 ; 7° Lorsque le lait est susceptible d'ĂȘtre utilisĂ© pour la fabrication d'un produit laitier bĂ©nĂ©ficiant d'un signe d'identification de la qualitĂ© et de l'origine, le respect des conditions prĂ©vues dans le cahier des charges de ce signe, apprĂ©ciĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues Ă  l'article R. lait de brebis est payĂ© aux producteurs en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire. La composition du lait de brebis est apprĂ©ciĂ©e en fonction de sa teneur en matiĂšre grasse et de sa teneur en matiĂšre protĂ©ique. La qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire du lait de brebis est apprĂ©ciĂ©e en fonction de sa teneur en germes Ă  30° C et de la prĂ©sence de rĂ©sidus d'antibiotiques, conformĂ©ment aux dispositions du rĂšglement CE n° 852/2004 du 29 avril 2004 susmentionnĂ©, du rĂšglement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 susmentionnĂ© et des textes pris pour leur application. en outre, ĂȘtre utilisĂ©s pour la dĂ©termination du prix du lait de brebis 1° Le nombre des spores butyriques, de staphylocoques Ă  coagulase positive, des coliformes Ă  30° C, des coliformes thermotolĂ©rants, des Escherichia coli, des pseudomonas, des entĂ©robactĂ©ries, des levures et des moisissures ; 2° L'indice de lipolyse, la lactofermentation, l'adultĂ©ration et la recherche de rĂ©ductase microbienne ; 3° L'absence d'inhibiteurs, de Listeria monocytogenes, de Salmonella spp ; 4° Le pH, l'aciditĂ© Dornic ; 5° La composition en acides gras, en fractions azotĂ©es ; 6° Le point de congĂ©lation ; 7° La teneur en lactose, en immunoglobulines g1, en cellules somatiques, en aflatoxines ; 8° Lorsque le lait est susceptible d'ĂȘtre utilisĂ© pour la fabrication d'un produit laitier bĂ©nĂ©ficiant d'un signe d'identification de la qualitĂ© et de l'origine, le respect des conditions prĂ©vues dans le cahier des charges de ce signe, apprĂ©ciĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues Ă  l'article R. lait de chĂšvre est payĂ© aux producteurs en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire. La composition du lait de chĂšvre est apprĂ©ciĂ©e en fonction de sa teneur en matiĂšre grasse et de sa teneur en matiĂšre protĂ©ique. La qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire du lait de chĂšvre est apprĂ©ciĂ©e en fonction de sa teneur en germes Ă  30° C et de la prĂ©sence de rĂ©sidus d'antibiotiques, conformĂ©ment aux dispositions du rĂšglement CE n° 852/2004 du 29 avril 2004 susmentionnĂ©, du rĂšglement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 susmentionnĂ© et des textes pris pour leur application. en outre, ĂȘtre utilisĂ©s pour la dĂ©termination du prix du lait de chĂšvre 1° Le nombre des spores butyriques, de staphylocoques Ă  coagulase positive, des coliformes Ă  30° C, des coliformes thermotolĂ©rants, des Escherichia coli, des pseudomonas, des entĂ©robactĂ©ries, des levures et des moisissures ; 2° L'indice de lipolyse, la lactofermentation ; 3° L'absence d'inhibiteurs, de Listeria monocytogenes, de Salmonella spp ; 4° Le pH, l'aciditĂ© Dornic ; 5° La composition en acides gras, en fractions azotĂ©es ; 6° Le point de congĂ©lation ; 7° La teneur en lactose, en immunoglobulines g1, en cellules somatiques ; 8° Lorsque le lait est susceptible d'ĂȘtre utilisĂ© pour la fabrication d'un produit laitier bĂ©nĂ©ficiant d'un signe d'identification de la qualitĂ© et de l'origine, le respect des conditions prĂ©vues dans le cahier des charges de ce signe, apprĂ©ciĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues Ă  l'article R. 2 Dispositions communes au paiement du lait de vache, de brebis et de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© Articles D654-32 Ă  D654-36I. - Pour bĂ©nĂ©ficier du paiement du lait Ă  la qualitĂ©, le lait ne doit pas avoir Ă©tĂ© centrifugĂ©, microfiltrĂ©, Ă©crĂ©mĂ© ni soumis Ă  tout autre traitement de nature Ă  modifier sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire. de filtres influençant le nombre de cellules somatiques est interdite. Un arrĂȘtĂ© conjoint des ministres chargĂ©s de l'agriculture, de l'Ă©conomie et de la consommation prĂ©cise les types de filtration autorisĂ©s. Les modalitĂ©s de paiement du lait fixĂ©es aux articles D. 654-29 Ă  D. 654-32 ne concernent pas la vente directe par le producteur de lait cru destinĂ© Ă  la consommation humaine, au sens du point de l'annexe I du rĂšglement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 accords conclus dans le cadre de l'organisation interprofessionnelle constituĂ©e entre les producteurs de lait, les groupements coopĂ©ratifs agricoles laitiers et les industries de transformation du lait, conformĂ©ment Ă  l'article L. 632-12 ou dans le cadre d'organisations interprofessionnelles mentionnĂ©es Ă  l'article L. 632-1 ou Ă  l'article L. 632-9, peuvent, dans le respect des rĂšgles de la politique agricole commune, Ă©tablir des grilles de classement des laits livrĂ©s par les producteurs en fonction des critĂšres et rĂšgles prĂ©vus aux articles D. 654-29 Ă  D. 654-31. Ces grilles peuvent prĂ©voir un classement spĂ©cifique pour les laits d'une rĂ©gion donnĂ©e, pour les laits destinĂ©s Ă  la fabrication de produits au lait cru et pour les laits destinĂ©s Ă  la fabrication d'un produit laitier bĂ©nĂ©ficiant d'une appellation d'origine ou d'une indication gĂ©ographique en application du rĂšglement CE n° 510/2006 du Conseil du 20 mars 2006 relatif Ă  la protection des indications gĂ©ographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrĂ©es alimentaires. Dans ce cas, la grille de classement est prĂ©alablement soumise Ă  l'avis de l'organisme chargĂ© de la dĂ©fense de cette appellation ou de cette grille de classement des laits applicable Ă  la rĂ©gion considĂ©rĂ©e a fait l'objet d'un accord interprofessionnel homologuĂ© en application de l'article L. 632-12 ou Ă©tendu en application de l'article L. 632-3, les modalitĂ©s de calcul du prix du lait doivent ĂȘtre conformes au classement ainsi engagements liant les producteurs et les acheteurs de lait de chĂšvre font l'objet de conventions Ă©crites conclues pour la durĂ©e minimale d'un an. Sauf stipulations contraires, ces conventions sont renouvelables par tacite reconduction par pĂ©riode d'une annĂ©e. Ces conventions prĂ©cisent, dans le respect du droit de la concurrence, les modalitĂ©s de calcul du prix du lait en fonction des critĂšres et des rĂšgles fixĂ©s Ă  l'article D. 3 Dispositions relatives aux analyses du lait rĂ©alisĂ©es dans le cadre du paiement du lait de vache, de brebis et de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire Articles D654-37 Ă  D654-38 laboratoires rĂ©alisant les analyses nĂ©cessaires Ă  la dĂ©termination du prix du lait 1° PrĂ©sentent des garanties de confidentialitĂ©, d'impartialitĂ© et d'indĂ©pendance vis-Ă -vis de toute personne physique ou morale exerçant une activitĂ© de production, de transformation ou de commercialisation de lait ; 2° Sont reconnus dans les conditions prĂ©vues Ă  la sous-section 3 de la section 1 du chapitre II du titre prĂ©liminaire du livre II pour les mĂ©thodes d'analyse des critĂšres prĂ©vus au III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du rĂšglement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 susmentionnĂ©. L'expertise des mĂ©thodes et appareils qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour l'analyse des critĂšres autres que ceux prĂ©vus au III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du rĂšglement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 susmentionnĂ© relĂšve de l'institut technique agro-industriel compĂ©tent dans le secteur du lait. Un accord interprofessionnel Ă©tendu ou homologuĂ© en application des articles L. 632-3 ou L. 632-12 peut Ă©tablir, compte tenu de ces rĂ©sultats, la liste des mĂ©thodes d'analyse et appareils d'analyse Ă  utiliser parmi celles et ceux dont l'expertise est favorable. responsables des laboratoires rĂ©alisant les analyses dans le cadre du paiement du lait de vache, de brebis ou de chĂšvre veillent Ă  ce que les rĂ©sultats soient rĂ©guliĂšrement communiquĂ©s au producteur ou Ă  son mandataire et Ă  l'acheteur de lait ou Ă  son mandataire. modalitĂ©s de transmission au laboratoire national de rĂ©fĂ©rence d'un bilan, anonyme, des rĂ©sultats des analyses rĂ©alisĂ©es par les laboratoires mentionnĂ©s au 2° du I sont fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'agriculture. rĂ©sultat d'analyse non conforme est transmis sans dĂ©lai au prĂ©fet dans les cas suivants 1° Pour ce qui concerne le lait de vache, lorsque l'une des moyennes gĂ©omĂ©triques de la teneur en germes Ă  30° C ou en cellules somatiques est supĂ©rieure au seuil prĂ©vu " pour le lait cru de vache " au i du a du 3 du III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du rĂšglement CE n° 853/2004 ; 2° Pour ce qui concerne le lait de chĂšvre et le lait de brebis, lorsque la moyenne gĂ©omĂ©trique de la teneur en germes Ă  30° C est supĂ©rieure au seuil prĂ©vu " pour le lait cru d'autres espĂšces " au ii du a et au b du 3 du III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du rĂšglement CE n° 853/2004 ; 3° Lorsque la prĂ©sence de rĂ©sidus d'antibiotiques est supĂ©rieure au seuil fixĂ© au 4 du III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du rĂšglement CE n° 853/2004. La transmission des rĂ©sultats d'analyse au prĂ©fet peut ĂȘtre effectuĂ©e pour le compte des producteurs et des laboratoires par les organisations interprofessionnelles mentionnĂ©es aux articles L. 632-1, L. 632-9 ou L. arrĂȘtĂ© conjoint des ministres chargĂ©s de l'agriculture, de la consommation et de l'Ă©conomie prĂ©cise 1° Les conditions et modalitĂ©s techniques selon lesquelles les Ă©chantillons sont prĂ©levĂ©s sur les laits de vache, de brebis ou de chĂšvre livrĂ©s par les producteurs, au moment de la livraison ; 2° Les conditions de contrĂŽle des prĂ©lĂšvements ; 3° Les modalitĂ©s d'identification, de conservation et d'acheminement des Ă©chantillons et le contrĂŽle de l'application de ces modalitĂ©s ; 4° Les modalitĂ©s de transmission des rĂ©sultats d'analyse ; 5° Les frĂ©quences minimales de rĂ©alisation des analyses mentionnĂ©es au I de l'article D. 654-29, au I de l'article D. 654-30 et au I de l'article D. 654-31.
SEPTEMBREK2020 N4 NORMANDIE FILIÈRE BOVINS LAIT Nombre de vaches laitiÚres pour 100 ha de SAU 50 et plus 30 à moins de 50 10 à moins de 30 Moins de 10 Secret statistique 16,3 % des vaches laitiÚres françaises sont normandes 2Úme région française en effectifsde vaches laitiÚres La Manche, 1er département français en effectifsde vaches laitiÚres, concentrant 44 %

Accueil > Sanitaire > Retour Ă  l'accueil Bovins / Bovins lait Mammite et taux cellulaire PubliĂ© le 22/06/2015 Ă  15h57 Mis Ă  jour le 22/06/2015 Ă  15h57 La qualitĂ© du lait est une prĂ©occupation majeure des Ă©leveurs. Un problĂšme frĂ©quemment rencontrĂ© est celui des taux cellulaires Ă©levĂ©s et des mammites. Les mammites sont facilement dĂ©tectables, mais les cellules sont fortement pĂ©nalisantes et difficilement dĂ©tectables. Mammites et taux cellulaire quelle diffĂ©rence ? Une mammite est une inflammation d’un quartier, liĂ©e Ă  une infection par des bactĂ©ries pathogĂšnes entrĂ©es par le canal du trayon et se multipliant dans le quartier. Cette infection a pour consĂ©quence un afflux de cellules immunitaires, appelĂ©es leucocytes au niveau du quartier. Lors de mammites, trois situations sont possibles Les microbes sont trĂšs agressifs et provoquent l’arrivĂ©e d’un grand nombre de leucocytes. La vache arrive Ă  se dĂ©barrasser des bactĂ©ries la guĂ©rison est spontanĂ©e 20 % des cas. Dans ce cas, on peut remarquer une augmentation soudaine du taux cellulaire sans consĂ©quence pour la suite. Les microbes sont agressifs mais l’afflux de leucocyte est insuffisant ou trop tardif. La rĂ©ponse immunitaire n’est pas suffisante et le quartier dĂ©clare une mammite clinique avec des symptĂŽmes extĂ©rieurs quartier gonflĂ©, chaud et douloureux, perturbation de la sĂ©crĂ©tion lactĂ©e, prĂ©sence de grumeaux dans le lait, animal abattu et fiĂ©vreux dans les cas les plus graves. Dans ce cas, un traitement du quartier doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© rapidement, il faut Ă©galement traiter par voie gĂ©nĂ©rale en cas de fiĂšvre et d’abattement. Les microbes sont moins agressifs et la rĂ©action cellulaire est modĂ©rĂ©e. Un Ă©quilibre s’installe entre bactĂ©ries et cellules, le quartier ne guĂ©rit pas. La mammite est subclinique, c’est-Ă -dire qu’il n’y a pas de symptĂŽmes le lait et le quartier ne sont pas modifiĂ©s. Les leucocytes arrivent par vague dans le quartier, ce qui entraine de fortes variations des taux cellulaires journaliers. Comment interprĂ©ter les comptages cellulaires mensuels ? Un seul comptage donne une indication de l’état d’infection d’une mamelle par un pathogĂšne majeur Ă  un moment donnĂ© Comptage infĂ©rieur Ă  300 000 cellules = mamelle saine Comptage compris entre 300 000 et 800 000 cellules = mamelle douteuse Comptage supĂ©rieur Ă  800 000 cellules = mamelle infectĂ©e Des comptages cellulaires mensuels permettent de connaĂźtre le niveau d’infection des vaches Vache saine vache sans aucun taux cellulaire supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  300 000. Vache douteuse vache avec au moins un taux cellulaire supĂ©rieur Ă  300 000 Vache infectĂ©e vache avec au moins deux taux cellulaires supĂ©rieurs Ă  800 000 Vache incurable vache infectĂ©e sur 2 lactations Les comptages cellulaires et l’historique mammites donnent une indication sur le type de modĂšle de contamination Beaucoup de vaches Ă  taux cellulaires Ă©levĂ©s et peu de mammites cliniques ou uniquement sur les vaches Ă  taux cellulaires Ă©levĂ©s = modĂšle Ă  rĂ©servoir mammaire Peu de vaches Ă  comptage Ă©levĂ© et beaucoup de mammites cliniques sur les vaches Ă  comptage bas = modĂšle Ă  rĂ©servoir environnemental Si les deux problĂšmes se cumulent, Ă  savoir comptages cellulaires Ă©levĂ©s et mammites cliniques sur vaches saines = modĂšle mixte rĂ©servoir mammaire et environnemental. Bien entendu, il est nĂ©cessaire de bien noter tous les cas de mammites cliniques et de les communiquer Ă  l’agent de pesĂ©e ou au contrĂŽleur pour que les documents soient le plus fiable possible.

DĂ©couvrezles fromages au lait de Vache, leurs caractĂ©ristiques, leurs histoires, leurs origines et bien plus. À la une; Les fromages; Parlons fromage; On vous explique; L'agenda; Les recettes; À (s')offrir; Box Fromages; FILTRES (1 filtre actif) Lait. Vache ChĂšvre Brebis Bufflonne. Traitement du lait. Cru PasteurisĂ© ThermisĂ©. Appellation. avec AOC sans AOC. avec AOP sans AOP. ContrĂŽle laitier et analyse du lait Le contrĂŽle laitier est l’outil par excellence pour appuyer les fermes laitiĂšres dans la prise de dĂ©cisions et dans la gestion de troupeau. La collecte et l’analyse des donnĂ©es de production sont essentielles pour amĂ©liorer la rentabilitĂ© et la pĂ©rennitĂ© de votre exploitation tant que centre d’expertise en production laitiĂšre et responsables des donnĂ©es laitiĂšres canadiennes, nous veillons Ă  ce que les services de contrĂŽle laitier vous fournissent des informations fiables pour vous permettre de suivre les progrĂšs de votre troupeau et de chaque animal qui le compose. Pourquoi adhĂ©rer au contrĂŽle laitier ? ​ Facile, abordable et pratiqueObtenir des rĂ©sultats rapides et prĂ©cisAmĂ©liorer les performancesMesurer les progrĂšsComprendre les valeurs ayant une influence sur votre profitAmĂ©liorer la qualitĂ© du laitMinimiser les pertes de production Pour comparer nos performances avec les autres fermes Identifier les obstacles et les opportunitĂ©s Ă  saisirAtteindre plus rapidement les objectifs de votre troupeauGĂ©rer les plans de traitement des animauxPromouvoir leur bien-ĂȘtreRĂ©duire la rĂ©sistance aux antibiotiques Recevoir des rapports indispensablesBĂ©nĂ©ficier d’une tranquillitĂ© d’espritAvoir plus de contrĂŽle et de prĂ©visibilitĂ©Avoir accĂšs aux relevĂ©s publiablesRecevoir votre pointage Ă  l’indice de performance du troupeauAvoir une meilleure vue d’ensemble Fournir des informations aux conseillers et intervenants Tout ce que vous devez savoir sur votre troupeau​ PerformancesDu suivi de l'alimentation Ă  la gestion des quotas en passant par la rĂ©forme et la reproduction, vous pouvez compter sur des informations de qualitĂ© pour vous aider Ă  prendre les meilleures dĂ©cisions et optimiser vos rĂ©sultats. CCS et santĂ© du pisAmĂ©liorez la santĂ© du pis et rĂ©duisez votre compte de cellules somatiques CCS en identifiant les vaches avec CCS Ă©levĂ© contribuant Ă  l'augmentation du CCS au rĂ©servoir ou en procĂ©dant au traitement sĂ©lectif au tarissement. SantĂ© du troupeauAssurez la santĂ© de vos animaux et contribuez Ă  la prĂ©vention de certaines maladies avec l’analyse d’un seul Ă©chantillon de lait. Vous pourrez ainsi optimiser la vie productive de votre troupeau. Valeur du troupeauRepĂ©rez les animaux les plus rentables selon les rendements en lait et en composants, et identifiez les taureaux qui contribuent le plus au taux de gain gĂ©nĂ©tique. RentabilitĂ© AmĂ©liorez la rentabilitĂ© de votre troupeau en utilisant les donnĂ©es laitiĂšres pour identifier les vaches les moins rentables, rĂ©former les animaux les moins productifs et faire progresser votre troupeau. ReproductionObtenez de meilleurs taux de gestation, des intervalles de vĂȘlage plus courts et une diminution du nombre de jours oĂč vos vaches sont ouvertes grĂące Ă  la dĂ©tection rapide des gestations dĂšs le 26e jour aprĂšs la saillie. DĂ©cisions plus rapides et Ă©clairĂ©es Lactanet vous offre des options flexibles de contrĂŽle laitier en fonction de vos besoins et de votre budget. Communiquez avec nous pour trouver la solution la mieux adaptĂ©e Ă  votre ferme. Options de contrĂŽle laitier *conformĂ©ment aux normes nationales de l’industrie Option 1 ContrĂŽle laitier pour les relevĂ©s publiables et la gestion du troupeauOption 2 ContrĂŽle laitier pour les informations essentielles Ă  la gestion du troupeau1StatutLes donnĂ©es sont officiellement reconnues par les associations de race, l’industrie laitiĂšre et pour appuyer les dĂ©cisions de donnĂ©es ne sont pas officiellement reconnues par l’industrie laitiĂšre et sont utilisĂ©es principalement pour appuyer les dĂ©cisions de gĂ©nĂ©tiquesAdmissible aux Ă©valuations gĂ©nĂ©tiques et aux indices officielsAdmissible aux Ă©valuations gĂ©nĂ©tiques non officielles3Enregistrements au livre gĂ©nĂ©alogique ExigĂ© par les associations de race minimum de 80 % des femelles de 1re lactationOptionnel4Tests par annĂ©eMinimum de huit 8 tests sur 24 h ou dix 10 tests avant-midi/aprĂšs-midi par annĂ©eMinimum de six 6 tests par annĂ©e5Options de supervision Nous vous accompagnons la supervision et la collecte d’échantillons par un technicien Lactanet sont requises pour la moitiĂ© des tests, ou par les systĂšmes automatisĂ©s robotsTrois options pour prĂ©lever les Ă©chantillons par vous-mĂȘme, Ă  partir de votre robot de traite ou avec l’aide d’un technicien Lactanet6Information en temps opportun Les donnĂ©es sont disponibles dans les 48 heures suivant la rĂ©ception des Ă©chantillons de donnĂ©es sont disponibles dans les 48 heures suivant la rĂ©ception des Ă©chantillons de vos rĂ©sultats et devenez admissible aux programmes officiels de reconnaissance et de gestion de l’industrie au Canada p. ex., Indice de performance du troupeau de Lactanet, MaĂźtres-Éleveurs de Holstein Canada, etc.CĂ©lĂ©brez vos rĂ©sultats et devenez admissible aux programmes de reconnaissance de gestion de l’industrie au Canada p. ex., Indice de performance du troupeau de Lactanet8Identification des animauxTous les animaux doivent faire l’objet d’une double identification avec des identifiants portant un numĂ©ro unique, conformĂ©ment au programme national de traçabilitĂ©. Options sur mesure pour votre robot Nous desservons plus de 900 troupeaux en traite robotisĂ©e Ă  travers le Canada, soit plus de 110 000 vaches laitiĂšres et ce nombre ne cesse de grimper. Nos clients en traite robotisĂ©e peuvent profiter des avantages de l’option qui rĂ©pond le mieux Ă  leurs besoins parmi les deux options prĂ©sentĂ©es ci-dessus. Le transfert des donnĂ©es est possible Ă  partir d’un systĂšme de traite automatisĂ© afin de faciliter le processus de contrĂŽle laitier pour cette clientĂšle. Analyse des Ă©chantillons de lait hors du contrĂŽle laitier ​ Que vous soyez inscrite ou non au contrĂŽle laitier, vous pouvez en tout temps soumettre vos Ă©chantillons de lait, pour une ou plusieurs analyses. Nos laboratoires vous offrent un service rapide et pratique pour l’analyse de vos Ă©chantillons. Nous fournissons le support nĂ©cessaire en matiĂšre d’échantillonnage et d’équipement. Si vous avez besoin d’équipements pour l’échantillonnage ou la collecte, nous pouvons vous aider ! Horaire de collecte des Ă©chantillons de lait Une fois que vous aurez choisi l’option de contrĂŽle laitier qui vous convient, l’étape suivante consiste Ă  Ă©tablir l’horaire de collecte des Ă©chantillons de hAvant-midi/AprĂšs-midi Trois traites par jourÉchantillons de lait provenant de chacune des vaches en lactationLes donnĂ©es des pesĂ©es de lait et des Ă©vĂ©nements dans le troupeau sont enregistrĂ©es Ă  toutes les traites pendant une pĂ©riode de 24 h 2x, 3xÉchantillons de lait provenant de chacune des vaches en lactationLes donnĂ©es des pesĂ©es de lait et des Ă©vĂ©nements dans le troupeau d’une traite sont enregistrĂ©es, en alternant entre la traite du matin et celle en aprĂšs-midi Ă  chaque contrĂŽle laitierUtilisation obligatoire d’un appareil mesurant la durĂ©e de la traite pour les relevĂ©s publiablesOptions pour les clients qui ont Ă  traire des vaches individuelles, un petit nombre de vaches ou le troupeau entier et ce, trois fois par avez des difficultĂ©s Ă  choisir le forfait qui rĂ©pond le mieux Ă  vos besoins? Vous pourriez aimer ContrĂŽle laitier 16 juin 2021 Gestion technico-Ă©conomique 22 janvier 2021 Analyse du lait 17 dĂ©cembre 2020 Sous-section 1 « Les contrats de vente de lait de vache « Art. R. 631-7.-En application de l'article L. 631-24-2, l'achat de lait de vache cru livrĂ© sur le territoire français, quelle que soit son origine, fait l'objet de contrats Ă©crits entre producteurs et acheteurs. Ces contrats sont soumis aux dispositions de la prĂ©sente sous-section. UtilisĂ©e dans certaines rĂ©gions comme un critĂšre de paiement du lait, la lipolyse figure sur vos tickets depuis 2012 ; cet indice traduit une dĂ©gradation de la matiĂšre grasse, et peut varier en fonction des animaux, de l’alimentation, et des conditions de rĂ©colte et de conservation du lait. Qu’est-ce que la lipolyse ? Les matiĂšres grasses du lait sont essentiellement des triglycĂ©rides regroupĂ©s dans des gouttelettes entourĂ©es d’une membrane les globules lipolyse est le phĂ©nomĂšne de dĂ©gradation des globules gras du lait par des enzymes appelĂ©es lipases. Elle conduit Ă  l’augmentation de la teneur en acides gras libres dans le lait ce qui peut affecter le goĂ»t des produits laitiers goĂ»t de rance, de savon, amertume, et en particulier les produits Ă  haute teneur en matiĂšre grasse. Mesure de la lipolyse L’indice de lipolyse traduit le degrĂ© d’altĂ©ration de la matiĂšre grasse ; sa mesure consiste Ă  doser les acides gras de lipolyse naturel du lait de vache se situe entre 0,2 et 0,4 milliĂ©quivalents pour 100 grammes de matiĂšre grasse meq/100 g de MG. Les mĂ©thodes d’analyse actuelles sont homologuĂ©es sur une Ă©chelle de 0,4 Ă  1,20 meq/100 g de lipolyse est prise en compte dans les grilles de paiement de 5 Centres rĂ©gionaux interprofessionnels de l'Ă©conomie laitiĂšre CRIEL ; au-delĂ  du seuil de pĂ©nalitĂ© de 0,89 meq/100 g de MG les rĂ©sultats d’analyse entrainent une pĂ©nalitĂ© sur la paie du lait de - 3,049 €/1 000 l. Les origines de la lipolyse La dĂ©gradation des globules gras du lait se fait par des enzymes lipases prĂ©sentes soit naturellement dans le lait ou d’origine microbienne. Mais des facteurs thermiques ou mĂ©caniques peuvent fragiliser les membranes des globules gras, les rendant plus facilement destructibles par ces dĂ©finit 3 types de lipolyse spontanĂ©e, microbienne et La lipolyse “spontanĂ©e” elle est due Ă  la lipase naturellement sĂ©crĂ©tĂ©e dans le lait. Ce phĂ©nomĂšne est variable selon les animaux, leur stade de lactation, de gestation probablement liĂ© Ă  l’état hormonal des animaux et leur niveau de production les taux de lipolyse sont plus Ă©levĂ©s chez les faibles productrices - moins de 10 kg/jour ; la sensibilitĂ© du lait Ă  la lipolyse augmente progressivement Ă  partir du 3e mois de lactation, puis fortement au 8e mois 2 Ă  3 mois avant le tarissement. En cas de non tarissement, la lipolyse augmente dans les toutes derniĂšres semaines de lactation/gestation, sans doute par sĂ©crĂ©tion d’une lipase aurait une influence le lait des jeunes vaches primipares et deuxiĂšme lactation est plus susceptible Ă  la lipolyse spontanĂ©e que celui des autres a aussi une incidence des niveaux trĂšs Ă©levĂ©s de lipolyse de l’ordre de 3 meq/100 g MG ont Ă©tĂ© mesurĂ©s chez des vaches recevant en fin de lactation des ensilages d’herbe de mauvaise qualitĂ© et une restriction excessive des concentrĂ©s. L’ensilage d’herbe, mĂȘme de bonne qualitĂ©, a tendance Ă  entraĂźner des taux de lipolyse supĂ©rieurs Ă  ceux observĂ©s avec l’ensilage de maĂŻs ou le foin. Un stress alimentaire en fin de lactation peut donc favoriser l’augmentation de la lipolyse du rĂ©duction de l’intervalle sĂ©parant deux traites accentue la sensibilitĂ© du lait Ă  la lipolyse, car en dessous de 8 h, la membrane qui entoure les triglycĂ©rides n’a pas le temps de se former suffisamment, rendant les globules gras plus sujets Ă  la lipolyse ; un minimum de 9 h d’intervalle est La lipolyse microbienne elle est liĂ©e aux lipases sĂ©crĂ©tĂ©es par certaines bactĂ©ries capables de se dĂ©velopper dans le lait Ă  basse tempĂ©rature comme Pseudomonas par exemple ; la prĂ©sence de ces germes est liĂ©e Ă  une contamination du lait au cours de la traite ou lors du stockage du lait. Les lipases microbiennes peuvent rĂ©sister aux traitements thermiques subis par le lait lors de sa transformation. Il est donc impĂ©ratif d’avoir une bonne hygiĂšne de traite et de stockage du lait, et un bon nettoyage de l’installation et du tank pour limiter la prĂ©sence de ces lipases dans le La lipolyse induite les chocs mĂ©caniques et thermiques que subit le lait pendant sa rĂ©colte et sa conservation entraĂźnent la dĂ©structuration de la membrane qui entoure des globules gras ; cette fragilisation facilite alors l’action des lipases naturellement prĂ©sentes ; parce qu’elle est favorisĂ©e par les chocs, cette lipolyse est dite phĂ©nomĂšne qui contribue Ă  chahuter le lait lors de son acheminement vers le tank est propice Ă  fragiliser la membrane des globules gras Ă©coulement du lait turbulent, des entrĂ©es d’air venant de l’extĂ©rieur de l’installation de traite. Le matĂ©riel de traite peut donc avoir une incidence sur la lipolyse. Les facteurs qui favorisent la lipolyse Ă  la traite Parmi les facteurs associĂ©s Ă  un Ă©coulement turbulent du lait, citons - des longueurs de tuyaux trop importantes ;- la prĂ©sence de coudes, de contre-pentes dans le lactoduc, la hauteur du lactoduc, une chute de lait trop brusque Ă  l’entrĂ©e de la chambre de rĂ©ception limiter les hauteurs de chute de lait et les sections verticales, 
 ;- une sous-alimentation ou un dysfonctionnement de la pompe Ă  lait dĂ©samorçage, clapet-anti-retour dĂ©fectueux, dĂ©clenchement intempestif liĂ© Ă  la mousse, etc, 
Les entrĂ©es d’air sont considĂ©rĂ©es comme Ă©tant un facteur important de lipolyse - le type d’admission d’air des faisceaux trayeurs ;- les fuites anormales ex joints sur la griffe, clapets fuyants, fuite sur les raccords ;- la technique de traite entrĂ©es d’air intempestives lors de la pose des gobelets ou en fin de traite, glissement des manchons ;- et l’état des manchons sont autant de facteurs de risque de lipolyse 
 D’oĂč l’importance de soumettre son installation de traite Ă  un contrĂŽle Optitraite. Les facteurs qui favorisent la lipolyse au niveau du tank La rĂ©frigĂ©ration du lait a Ă©galement un impact sur la lipolyse ; les facteurs sont d’ordre - mĂ©caniques une frĂ©quence d’agitation excessive du lait exemple quand le lait ne recouvre pas les pales de l’agitateur, un dĂ©versement trop brutal du lait dans le tank, un mauvais rĂ©glage de la temporisation d’agitation ou de la hauteur de l’agitateur ;- et thermiques le temps de rĂ©frigĂ©ration trop lent ou insuffisant, une Ă©lĂ©vation trop importante de la tempĂ©rature lors du stockage du lait, une tempĂ©rature trop basse de conservation avec risque de gel, et des variations de tempĂ©ratures dans le tank sont Ă  prendre en cherchera donc une rĂ©frigĂ©ration rapide mais qui respecte le lait. Pour rappel, un tank qui fonctionne bien doit rĂ©frigĂ©rer le lait en-dessous de 4° C en moins de 2 h aprĂšs la fin de la traite ; l’élĂ©vation de la tempĂ©rature entre deux traites ne doit pas dĂ©passer 6 Ă  10° C. Le lait ne doit pas sĂ©journer dans le tank Ă  une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  2° C sinon, la cristallisation des triglycĂ©rides dĂ©stabilise la membrane du globule gras.En Ă©tĂ©, la lipolyse a tendance Ă  ĂȘtre plus Ă©levĂ©e car le lait nĂ©cessite un refroidissement plus important les tempĂ©ratures estivales nĂ©cessitent une agitation supĂ©rieure dans le tank ; les Ă©levages dont les rĂ©sultats sont supĂ©rieurs Ă  0,64 meq/100 g MG au cours des autres trimestres sont les plus exposĂ©s Ă  cette dĂ©gradation estivale.
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Etes-vous une vache Ă  lait ? A la vue de certaines lignes de frais, c’est en tout cas ce que semblent penser de nombreuses banques. Et pas des moindres, comme BNP Paribas, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale ou le CrĂ©dit Agricole. Dans cet article, nous listons les 11 frais bancaires qui nous font le plus mal au coeur. Chacun est expliquĂ© en profondeur, afin de prendre la mesure de la situation. Et de prĂ©parer la riposte ! Souvent, le dĂ©couvert non autorisĂ© est le dĂ©tonateur. Certaines banques expliquent que ces agios trĂšs Ă©levĂ©s prĂ©levĂ©s Ă  cette occasion sont justifiĂ©s par leur cĂŽtĂ© “disuasif”, comme si faire dĂ©penser plus Ă©tait un remĂšde contre les difficultĂ©s financiĂšres. En rĂ©alitĂ©, de nombreux frais ne semblent qu’exister grĂące Ă  une forme d’entente entre les banques, quitte Ă  refuser le progrĂšs
 Vous avez dit banque d’un monde qui change ? Laissez-nous rire ! Comme nous verrons dans la conclusion, notre explication est que tout cela n’est possible que grĂące Ă  “complicitĂ© passive” des consommateurs, frileux Ă  l’idĂ©e d’aller voir ailleurs. Or, il y a tellement Ă  gagner en s’informant un petit peu ! C’est pourquoi le moment est venu de sonner la riposte en prenant connaissance des 11 frais listĂ©s sur cette page. Et de les partager ! Vous risquez d’aller de suprises en surprises
 1. Minimum forfaitaire d’agios 2. Lettre d’information pour compte dĂ©biteur non autorisĂ© 3. Commissions d’intervention 4. Frais de tenue de compte 5. Frais de rejet 6. Dates de valeur 7. Assurances de moyens de paiement 8. Les frais de succession 9. Carte et frais Ă  l’étranger 10. Réédition du code secret 11. Virements internationaux 12. Vache Ă  lait ou pas ? 99% des Français ont au moins un compte bancaire Environ 10% des comptes sont ouverts auprĂšs d’une banque en ligne ou mobile 2 jeunes sur 3 ouvrent un compte dans la banque des parents La durĂ©e moyenne d’un compte est de 20 ans 40% des clients n’ont jamais changĂ© de compte 1. Le minimum forfaitaire d’agios Un frais fixĂ© arbitrairement par la banque, appliquĂ© dĂšs le premier euro en dĂ©couvert autorisĂ© Jusqu’à 7€ par trimestre Pour les trĂšs petits dĂ©couverts, par exemple 50€ sur 10 jours, le coĂ»t normal via le dĂ©couvert non autorisĂ© est de quelques centimes d’euros. Mais certaines banques profitent de cette erreur d’inattention pour sanctionner sĂ©vĂšrement le client C’est probablement un des frais les plus vicieux, bien qu’il soit 100% lĂ©gal. Reprenons depuis le dĂ©but. En cas de dĂ©couvert autorisĂ©, par exemple 150€ sur 10 jours, la banque prĂȘte de l’argent Ă  son client. Puisqu’il s’agit d’un service rendu, il n’est pas choquant que la banque se rĂ©munĂšre Ă  travers le taux d’intĂ©rĂȘt du dĂ©couvert autorisĂ©, par exemple 12%. A premiĂšre vue, cela paraĂźt cher, mais dans la rĂ©alitĂ©, il s’agit d’un taux annuel. Dans notre exemple, 12% de 150€ reprĂ©sentent 18€, si la durĂ©e du dĂ©couvert est d’un an. Mais comme il faut ramener ce coĂ»t sur 10 jours, une simple rĂšgle de trois permet d’obtenir le coĂ»t rĂ©el de ce dĂ©couvert sur 10 jours 18 / 365 * 10 = 0,49, soit 49 centimes d’euros. Compte tenu du service rendu, par exemple le paiement d’une facture pour Ă©viter la coupure d’une ligne tĂ©lĂ©phonique, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. On pourra simplement opiner que si le compte est dans le vert, le particulier prĂȘte de l’argent gratuitement Ă  sa banque, mais que quand la situation s’inverse, la banque facture des frais. Pas trĂšs juste ! En fait, en Ă©change de la non-rĂ©munĂ©ration du compte, les chĂ©quiers sont gratuits. Certes, vous pouvez rĂ©pondre que le chĂ©quier est en perte de vitesse, mais c’est un autre dĂ©bat ! Revenons Ă  nos moutons. Les ennuis commencent sĂ©rieusement quand le particulier dĂ©passe le montant du dĂ©couvert autorisĂ©, et tombe dans le dĂ©couvert non autorisĂ©. Dans ce cas, le taux d’intĂ©rĂȘt facturĂ© par la banque augmente, pour se rapprocher souvent vers le taux maximum lĂ©gal autorisĂ©, d’environ 20%. A ce taux, le coĂ»t du prĂ©cĂ©dent n’est plus de 49 centimes, mais de 82 centimes. Fin de l’histoire ? Non, dĂ©but de l’histoire ! On pourrait penser que la banque trouve son compte en gagnant plus d’argent. Grave erreur. Comme vu dans l’exemple, si le dĂ©couvert ne concerne que quelques jours ou semaines, le montant des agios reste raisonnable. Or, l’immense majoritĂ© des dĂ©couverts est remboursĂ©e sous un mois, Ă  la tombĂ©e du salaire ou des prestations sociales. Si on Ă©tait mauvaise langue, on pourrait dire que cela n’arrange pas les affaires de la banque
 Hasard ou coĂŻncidence, certaines banques profitent de l’occasion pour facturer un minimum forfaitaire d’agios. Le principe ? DĂšs le premier euro en dĂ©couvert non autorisĂ©, la banque charge un montant forfaitaire. En d’autres termes, les gros perdants sont les personnes qui font un tout petit dĂ©passement de budget. Forçons le trait. Pour un dĂ©couvert non autorisĂ© de 1 euro sur 24 heures, avec un taux de 20%, le coĂ»t est infĂ©rieur Ă  1 centime. Avec le minimum forfaitaire d’agios, la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale peut ainsi facturer 7€ supplĂ©mentaires, soit 700 fois plus. Et le tour est jouĂ© ! De cette maniĂšre, les trĂšs petits dĂ©couverts sont gĂ©nĂ©rateurs de revenus pour les banques. ConsidĂ©rĂ©e par beaucoup d’associations de consommateur comme abusive, la pratique est pourtant lĂ©gale. On vous laisse nĂ©anmoins juger de la moralitĂ© de l’histoire
 La pratique du minimum forfaitaire des intĂ©rĂȘts dĂ©biteurs n’est pas gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Mais les exceptions reprĂ©sentent des millions de consommateurs ! Du cĂŽtĂ© des banques traditionnelles, BNP Paribas, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et plus Ă©tonnamment La Banque Postale font partie des Ă©tablissements concernĂ©s. Enfin, du cĂŽtĂ© des banques en ligne, Hello bank! et ING déçoivent Ă©galement sur ce point. 2. La lettre d’information pour compte dĂ©biteur non autorisĂ© Un courrier envoyĂ© au domicile pour informer quand le compte est en dĂ©couvert non autorisĂ© Une quinzaine d’euros en moyenne par lettre Parce que le client est souvent dĂ©jĂ  au courant, et 15€ pour l’envoi d’un courrier automatisĂ©, c’est excessif dans une Ă©poque oĂč un SMS, un email ou mĂȘme un Whatsapp ne coĂ»te rien. Un peu d’humour grinçant pour situer le contexte En cas dĂ©couvert non autorisĂ©, les banques ont donc la politesse de prĂ©venir leurs clients. Cela se fait gĂ©nĂ©ralement par le biais d’une lettre ou d’un appel. Dans le cadre d’un courrier, on parle de lettre d’information pour compte dĂ©biteur non autorisĂ©, et c’est un service payant. Voici un exemplaire reçu de la part de BNP Paribas. CoĂ»t de la missive ? 20€ ! C’est marquĂ© en petites lignes en bas du courrier A titre informatif, ce courrier faisait rĂ©fĂ©rence Ă  un dĂ©passement de 158€ pendant 3 semaines, de la part d’un client crĂ©diteur pendant des dĂ©cennies et disposant de plusieurs milliers d’euros sur les livrets de la banque, Ă  un taux de rĂ©munĂ©ration ridiculement bas. A notre avis, plusieurs choses ne vont pas. D’abord, intĂ©ressons-nous au contenu de la lettre il est trĂšs lĂ©ger ! En effet, quitte Ă  facturer le consommateur pour l’informer, pourquoi ne pas lui communiquer le montant dans le rouge ? Cela aiderait certainement Ă  la prise de conscience de la faute. De plus, l’aspect dissuasif n’est-il pas une des explications avancĂ©es par les banques pour ces frais Ă©levĂ©s ? Ce moment paraĂźt opportun pour un rappel des risques encourus, notamment des frais supplĂ©mentaires Ă  venir, de la suppression des moyens de paiement, de l’inscription au FICP, etc
 De plus, 20€ pour un courrier automatique, Ă  la signature non manuscrite, sĂ©rieusement ? A l’extrĂȘme limite, si on Ă©tait dans les annĂ©es 80, compte tenu de la lourdeur des infrastructures et de la place prĂ©pondĂ©rante du courrier. Mais Ă  notre Ă©poque ! Aujourd’hui, les banques proposent elles-mĂȘmes des sms d’information de la situation du compte en temps rĂ©el. Et quand ces derniers ne sont pas gratuits, ils ne coĂ»tent rarement que plus d’un euro Ă  l’unité  Et pourquoi ne pas envoyer un simple email ? Rien de plus facile
 Bref, autant sur la forme que sur le fond, il est difficile de comprendre la justification de ces frais. A ce rĂ©gime-lĂ , pourquoi ne pas faire payer les prospectus publicitaires
 D’ailleurs, le coĂ»t de ces lettres varie Ă©normĂ©ment d’une banque Ă  l’autre, comme si le coĂ»t du service Ă©tait fixĂ© au doigt mouillĂ©... Sans frais Ă  La Banque Postale 13€ la premiĂšre lettre Ă  10 jours et 24€ la deuxiĂšme Ă  30 jours au CrĂ©dit Agricole Centre France Un prix “tout compris” de 20€ chez BNP Paribas ou 13,50€ au CrĂ©dit Mutuel En moyenne, ce courrier est donc facturĂ© une quinzaine d’euros, mais ce chiffre est Ă  prendre avec des pincettes, compte tenu des Ă©carts de facturation d’une banque Ă  l’autre. Et on vous passe les diffĂ©rences de tarifs en fonction que le courrier soit envoyĂ© en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception ou non. Pour ne pas angoisser Ă  l’idĂ©e d’ouvrir votre boĂźte aux lettres, les banques en ligne sont vos alliĂ©es, notamment Boursorama Banque, Fortuneo Banque, ING et Bforbank. Du cĂŽtĂ© des banques mobiles, Orange Bank est pratiquement la seule Ă  autoriser un dĂ©couvert, mais elle facture l’envoi de ces lettres. 3. Les commissions d’intervention Une commission qui rĂ©munĂšre le travail du banquier, Ă  savoir l’acceptation ou le refus d’un paiement si le compte est en dĂ©couvert non autorisĂ© 8€ en moyenne Il est plus que probable que l’intervention du banquier ne soit que thĂ©orique, remplacĂ©e par une dĂ©cision informatique automatisĂ©e. De plus, toutes les banques traditionnelles facturent le maximum lĂ©gal, sans la moindre concurrence. Quand un compte bancaire est dans le rouge et qu’un paiement se prĂ©sente, la banque doit faire un choix Honorer le paiement en creusant un peu plus le dĂ©couvert non autorisĂ© Refuser le paiement, opĂ©ration qui gĂ©nĂšre des frais de rejet Peu importe la dĂ©cision finale, le travail effectuĂ© par la banque est rĂ©munĂ©rĂ© par la facturation d’une commission d’intervention. Petite prĂ©cision technique dans le relevĂ© bancaire, la ligne “commission d’intervention” apparaĂźt pour chaque paiement acceptĂ©, tandis qu’en cas de rejet du paiement, le coĂ»t de la commission d’intervention est intĂ©grĂ© dans les frais de rejet. Quel est le problĂšme des commissions d’intervention ? Par bien des aspects, elles sont prĂ©historiques ! En effet, en thĂ©orie, c’est la rĂ©munĂ©ration du travail du conseiller en agence. Dans la pratique, cela fait des annĂ©es que ce travail est effectuĂ© informatiquement. Dans le meilleur des cas, en arrivant le matin, le conseiller valide la recommandation automatique en un clic. Or, ce clic de validation est facturĂ© 8€, un montant extrĂȘmement Ă©levĂ© compte tenu de la rĂ©alitĂ© du travail effectué  L’heure serait peut-ĂȘtre venue de vivre avec son temps. Par exemple, le coĂ»t d’un texto est ridiculement bas aujourd’hui par rapport aux annĂ©es 90. Pourquoi les banques ne pourraient-elles pas profiter des avancĂ©es technologiques pour baisser leurs tarifs, comme les opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie ? On arrive au deuxiĂšme problĂšme posĂ© par ces commissions d’intervention. Non seulement, elles sont facturĂ©es trĂšs chĂšres, au niveau du maximum lĂ©gal, mais en plus toutes les banques traditionnelles sont au diapason. A l’exception de La Banque Postale, qui facture environ 10% moins cher, ce coĂ»t de 8€ se retrouve ainsi chez toutes les banques traditionnelles. En d’autres termes, les rĂšgles de la concurrence ne semblent pas s’appliquer aux banques traditionnelles, qui ont l’air de bien s’entendre sur ce point. Et tant pis pour le consommateur
 Face Ă  cette situation qui interpelle, le lĂ©gislateur a tout de mĂȘme rĂ©agi en fixant des plafonds 8€ par opĂ©ration et 80€ par mois maximum pour la clientĂšle classique 4€ par opĂ©ration et 20€ par mois maximum pour la clientĂšle considĂ©rĂ©e comme fragile financiĂšrement Mais peut-on vraiment parler de protection quand on sait ce que reprĂ©sentent 80€ pour la majoritĂ© des Français ? Chacun est libre d’avoir son avis. Les banques en ligne sont la solution Ă©vidente. En effet, Ă  l’exception de Monabanq, les commissions d’intervention sont gratuites. Ce qui est surprenant, car si l’on suit l’argumentation des banques traditionnelles, c’est la rĂ©munĂ©ration d’une intervention humaine. Le personnel des banques en ligne serait-il constituĂ© de boulons et de visses ? Comme quoi
 Parmi les banques en ligne, Boursorama Banque, Fortuneo Banque, ING et Bforbank ont nos faveurs. 4. Les frais de tenue de compte Un forfait mensuel pour rĂ©munĂ©rer les frais de gestion de compte 2€ par mois en moyenne Avant 2016, c’était un frais marginal. AprĂšs cette date, toutes les banques traditionnelles se sont mises Ă  instaurer ces frais au mĂȘme moment, dans un bel Ă©lan de solidaritĂ© contraire aux intĂ©rĂȘts du consommateur. De plus, on ne sait pas trĂšs bien Ă  quoi ils correspondent
 MĂȘme si les banques s’en dĂ©fendent, le destin des frais de tenue de compte et des commissions d’intervention semble trĂšs liĂ©. En tout cas, c’est la conclusion de notre Ă©tude sur l’introduction des frais de tenue de compte. Pour rĂ©sumer, aprĂšs la dĂ©cision d’instaurer un plafond mensuel de 80€ sur le montant des commissions d’intervention en 2014, les banques traditionnelles ont rapidement introduit des frais de tenue de compte. Pour rappel, les frais de tenue de compte n’existaient quasiment pas avant cette date. Or, Ă  coup sĂ»r, introduire ces frais en solo aurait Ă©tĂ© un suicide pour l’image de marque de n’importe quelle banque. Mais si tout le monde s’y met en mĂȘme temps, c’est une autre histoire
 Et c’est prĂ©cisement ce qui s’est passĂ© ! Aujourd’hui, toutes les banques traditionnelles facturent des frais de tenue de compte, de l’ordre de 2€ par mois. Pourquoi c’est un problĂšme ? Outre des suspicions de manipulation du marchĂ© se pose la question de l’intĂ©rĂȘt de faire des lois dans le sens du consommateur, si c’est pour ensuite reprendre d’une main ce qui a Ă©tĂ© donnĂ© de l’autre
 De plus, les arguments avancĂ©s par les banques traditionnelles contexte de taux bas, sĂ©curitĂ© des comptes, etc
 sont Ă©galement valables pour les banques en ligne ou les nĂ©obanques, qui ne facturent pas de frais de tenue de compte sous cette forme. Or, aucune d’entre elles ne facture des frais de tenue de compte Ă  la maniĂšre des banques traditionnelles, ni mĂȘme de commissions d’intervention
 Pour ces raisons, les frais de tenue de compte nous paraissent complĂštement anachroniques. L’objectif des frais de tenue est simplement de faire gonfler la note. Pour y Ă©chapper, le meilleur moyen est de faire confiance Ă  une banque en ligne. Les banques mobiles Orange Bank, N26, Revolut, etc
 font aussi l’affaire, mais l’offre est moins complĂšte. 5. Les frais de rejet Quand un prĂ©lĂšvement ou un chĂšque est refusĂ© pour manque de provision, le travail induit pour la banque implique un surcoĂ»t Jusqu’à 50€ pour un chĂšque refusĂ© d’un montant de 50€ Toutes les banques facturent les mĂȘmes frais, c’est-Ă -dire au maximum lĂ©gal. OĂč est la concurrence ? De plus, ce sont les plus chers d’Europe. Et on ne sait pas trĂšs bien Ă  quoi ils correspondent
 Quand un paiement est refusĂ© pour cause de solde insuffisant, la banque est en droit de prĂ©lever des frais de rejet. Il existe trois types de frais de rejet Suite Ă  un chĂšque sans provision Suite Ă  un prĂ©lĂšvement automatique par exemple Ă©lectricitĂ©, tĂ©lĂ©phonie, etc
 Suite Ă  un virement vers un bĂ©nĂ©ficiaire, par exemple pour rembourser un ami Par contre, les paiements refusĂ©s par carte bancaire ne font pas l’objet de frais de rejet. En effet, parce que le circuit empruntĂ© par l’argent est complĂštement diffĂ©rent consultation du solde en cas de carte Ă  autorisation systĂ©matique, utilisation du rĂ©seau Visa ou Mastercard, consultation des plafonds de paiements par la puce, etc
, la transaction est annulĂ©e, n’entraĂźnant que rarement des frais supplĂ©mentaires. Mais dans le cadre d’un paiement par chĂšque, prĂ©lĂšvement ou virement, c’est la banque qui s’occupe de tout. Et une nouvelle fois, en consultant les grilles tarifaires, on se rend compte que les banques pensent toutes de la mĂȘme maniĂšre, en fixant les prix au niveau du maximum rĂ©glementaire. Ce qui donne dans le cas d’un rejet de chĂšque 30€ pour un chĂšque infĂ©rieur Ă  50€ 50€ pour un chĂšque supĂ©rieur Ă  50€ Et dans le cadre d’un rejet de prĂ©lĂšvement 20€ si le montant du prĂ©lĂšvement est supĂ©rieur Ă  20€ Montant du prĂ©lĂšvement si celui-ci est infĂ©rieur Ă  20€ Et enfin si un virement est non exĂ©cutĂ© 20€ si le montant du virement est supĂ©rieur Ă  20€ Montant du virement si celui-ci est infĂ©rieur Ă  20€ Ces frais sont-ils justifiĂ©s ? Il est trĂšs difficile de rĂ©pondre Ă  cette question, Ă  cause du peu de transparence. En thĂ©orie, ils sont “tout compris”, c’est-Ă -dire qu’en plus des frais de traitement de la banque, ils intĂšgrent la lettre d’information le cas Ă©chĂ©ant et la commission d’intervention. Toutefois, attention Ă  ne pas les multiplier ! Car chaque nouveau rejet donne lieu Ă  une facturation, et ce n’est pas la peine de compter sur des tarifs dĂ©gressifs. Un conseil vĂ©rifiez que chaque rejet corresponde Ă  un paiement distinct. En effet, la loi impose de ne pas faire payer plusieurs fois les frais de rejet pour un mĂȘme paiement refusĂ©, par exemple dans le cas d’une sociĂ©tĂ© qui tenterait un nouveau prĂ©lĂšvement quelques jours aprĂšs un premier Ă©chec. Or, on ne compte plus les exemples oĂč les banques se sont emmĂȘlĂ© les pinceaux
 Finalement, Ă  dĂ©faut de savoir si ces frais sont justifiĂ©s du point de vue des banques, il est trĂšs intĂ©ressant de les comparer Ă  ceux pratiquĂ©s en Europe. Et voilĂ  un titre dont on aurait pu facilement se passer nous sommes les champions ! Par exemple, nous facturons 20€ pour un rejet de prĂ©lĂšvement alors que nos voisins belges et allemands se contentent respectivement de 7,50€ et 3€. De quoi se demander si nos vĂ©nĂ©rables institutions financiĂšres ne profiteraient pas d’une position dominante, une remarque qui commence Ă  devenir redondante dans cet article
 Quoi qu’il en soit, il faut aller chercher loin pour trouver des banques qui ne suivent pas les consignes de groupe. En effet, une fois n’est pas coutume, les banques en ligne ne sont pas toujours moins chĂšres sur ces frais de rejet. Les frais de rejet sont la norme. Boursorama Banque est un peu moins cher, car la banque en ligne ne prĂ©lĂšve pas de frais en cas non-exĂ©cution des virements, mais c’est Ă  peu prĂšs tout. Par consĂ©quent, pour y Ă©chapper, il faut se tourner vers des solutions plus radicales, comme la suppression du dĂ©couvert et l’usage d’une carte Ă  autorisation systĂ©matique. N26 est Ă  notre avis le meilleur choix, suivi de prĂšs par Nickel. 6. Les dates de valeur Une mĂ©thode pour comptabiliser les intĂ©rĂȘts, qui joue sur le dĂ©calage entre la date d’opĂ©ration et la date Ă  laquelle la banque comptabilise rĂ©ellement l’opĂ©ration C’est variable en fonction des situations La mĂ©thode est justifiĂ©e quand on doit calculer des intĂ©rĂȘts tous les jours pour un grand nombre de clients, et que l’on Ă  sa disposition qu’un papier et un crayon. A l’heure de l’électricitĂ© et de l’informatique, l’excuse tient moins Depuis 2010, la loi a grandement amĂ©liorĂ© la situation au profit du consommateur. NĂ©anmoins, il reste du travail Ă  faire ! Rapide rappel sur le fonctionnement des dates de valeur. Pour la banque, cest conserver pendant quelques jours de l’argent destinĂ© Ă  son client, dans le but de gĂ©nĂ©rer des intĂ©rĂȘts pour son propre compte. A l’inverse, si le client dĂ©pense de l’argent de son compte, le montant dĂ©pensĂ© peut ĂȘtre comptabilisĂ© AVANT le jour de l’opĂ©ration. Pour un client dans le rouge et pour qui chaque jour compte, les dates de valeur peuvent donc reprĂ©senter des agios supplĂ©mentaires, alors qu’en thĂ©orie, le solde du compte est Ă  jour. PrĂ©sentĂ©es de cette maniĂšre, les dates de valeur font lĂ©gitimement peur. Heureusement, depuis un changement de loi en 2010, les banques sont obligĂ©es de respecter des rĂšgles strictes. Ainsi, les dates de valeur n’existent plus pour les virements et les prĂ©lĂšvements. C’est le jour de l’opĂ©ration qui est pris en compte, et point barre ! Les seules dates de valeur persistantes sont liĂ©es aux chĂšques, des instruments de paiement physiques. La “tolĂ©rance” est de un jour ouvrĂ©. Par exemple, pour un chĂšque dĂ©posĂ© le 10 octobre, celui-ci est crĂ©ditĂ© sur le compte le 11 octobre. TrĂšs souvent, le crĂ©dit apparaĂźt peu de temps avant minuit, ce qui fait que l’argent n’est rĂ©ellement disponible que le 12 octobre. A l’inverse, pour un chĂšque dĂ©pensĂ© le 10 octobre, il sera dĂ©bitĂ© du compte le 9 octobre. Ce qui veut dire que si le solde du compte est de 0€ le 10 octobre, et que ce mĂȘme jour vous crĂ©ditez un chĂšque de 200€ le matin et que vous dĂ©pensiez cet argent l’aprĂšs-midi, vous serez en rĂ©alitĂ© dans le rouge du 9 au 10 octobre, soit deux jours. Deux jours pendant lesquels la banque est en droit de prĂ©lever des agios et autres frais
 Pour les budgets serrĂ©s, il est donc indispensable de surveiller les dates de valeur rĂ©ellement appliquĂ©es, et de les contester en cas d’écart de conduite. Des erreurs de la banque sont possibles ! De plus, si on comprend aisĂ©ment le dĂ©lai de traitement pour crĂ©diter les chĂšques, avancer la date de dĂ©bit dans le sens inverse est plus problĂ©matique... Mais le vĂ©ritable scandale en relation avec les dates de valeur concerne les livrets d’épargne. Tous les livrets d’épargne Livret A, LDD, super livret, etc
 sont touchĂ©s. Les dates de valeur sont ici de 15 jours ! Oui, vous avez bien lu. Pour le versement des intĂ©rĂȘts, c’est le principe des quinzaines qui est Ă  l’oeuvre. Pour rĂ©sumer Quand vous approvisionnez votre livret, les intĂ©rĂȘts ne commencent qu’à partir du 1er ou du 16 du mois Quand vous faites un retrait, le montant retirĂ© ne sera pas pris en compte dans le calcul des intĂ©rĂȘts de la quinzaine Deux exemples pour bien visualiser Si vous un dĂ©pĂŽt de 1 000€ le 2 mars, les intĂ©rĂȘts ne commenceront qu’à partir du 16 mars. Dans le cas d’un dĂ©pĂŽt le 17 mars, ce ne sera donc qu’à partir du 1er avril Si vous faites un retrait de 1 000€ le 15 mars, ce montant de 1 000€ n’aura gĂ©nĂ©rĂ© aucun intĂ©rĂȘt entre le 1er mars et le 15 mars. En cas de retrait le 31 mars, la pĂ©riode sans intĂ©rĂȘt pour cette somme d’argent est entre le 16 mars et le 31 mars Dans ces deux cas extrĂȘmes, l’argent continue bien de travailler, mais pour la banque. Pourquoi un tel systĂšme ? Parce qu’il Ă©tait en vigueur il y a des centaines d’annĂ©es, bien avant l’invention de l’informatique ! Aujourd’hui, c’est surtout une preuve supplĂ©mentaire de la part des banques qui prĂ©servent leurs positions prĂ©historiques. Et aucune banque n’a souhaitĂ© remettre en question ce systĂšme, comme si la concurrence n’avait aucun effet. Pour les livrets d’épargne, la seule alternative vient de la nĂ©obanque bunq, qui donne accĂšs Ă  un service d’épargne qui calcule les intĂ©rĂȘts au jour au jour, avec un versement Ă  la fin de chaque mois. Avec un des meilleurs taux du marchĂ©, la seule contrainte est le maximum autorisĂ©, de 10 000€. Concernant la dĂ©pose de chĂšque, le bordereau numĂ©rique de Monabanq permet de crĂ©diter en ligne un chĂšque Ă  la date de l’opĂ©ration, Ă  la seule condition que celui-ci arrive dans un dĂ©lai de 4 jours ouvrĂ©s. 7. Assurances de moyens de paiement Une assurance en cas d’utilisation frauduleuse des moyens de paiement, complĂ©tĂ©e parfois par d’autres garanties comme le remplacement des clefs Selon les garanties comprises, entre 2€ et 4€ par mois La loi protĂšge trĂšs bien le consommateur en cas d’utilisation frauduleuse de ses moyens de paiement, si bien qu’une assurance complĂ©mentaire paraĂźt superflue. Etre victime d’une fraude Ă  la carte bancaire, voilĂ  une hantise bien lĂ©gitime ! Heureusement, la loi est extrĂȘmement protectrice. A partir du moment oĂč le consommateur constate une sortie d’argent non autorisĂ©e sur son compte et qu’il en informe sa banque, cette derniĂšre doit immĂ©diatement rembourser l’intĂ©gralitĂ© de la somme volĂ©e. L’unique coĂ»t pour le consommateur est une franchise de 50€. Et encore, si le fraudeur n’a pas composĂ© le code secret ou franchi l’étape du 3D-Secure, la loi considĂšre que la banque n’a pas suffisamment protĂ©gĂ© son consommateur, et que par consĂ©quent, la franchise ne s’applique plus. Bien entendu, si le client a pris part Ă  la fraude ou a Ă©tĂ© d’une grande nĂ©gligence au point que la banque puisse le prouver, la situation change radicalement et la banque n’est plus tenue de rembourser. Mais vous en conviendrez, en rĂ©alitĂ©, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles ! Pour autant, cela n’empĂȘche pas les banques de vendre des assurances de moyens de paiement, pour un coĂ»t annuel moyen de 30€. Le principal avantage est le remboursement de la franchise de 50€. Posez-vous la question est-ce vraiment dans votre intĂ©rĂȘt de payer 30€ tous les ans dans l’éventualitĂ© d’un remboursement de 50€ en cas de fraude ? La peur est souvent bien mauvaise conseillĂšre ! Si nul n’est censĂ© ignorer la loi, il est probable que de nombreux porteurs de cette assurance n’aient pas pris en compte cette donnĂ©e dans leur dĂ©cision. Toutefois, pour en redonner un peu au consommateur, ces assurances comprennent Ă©galement des garanties supplĂ©mentaires, comme pour la perte ou le vol des clefs et des papiers d’identitĂ©. De quoi rendre la mariĂ©e un peu plus belle ? Selon les associations de consommateur, le rapport qualitĂ© / prix de ces assurances est trĂšs mauvais pour le consommateur. Enfin, pour ĂȘtre complet, signalons que le comportement des banques n’est pas toujours irrĂ©prochable dans l’application de la loi vis-Ă -vis des clients qui n’ont pas souscrit cette assurance. Par exemple, elle rĂ©clame souvent un dĂ©pĂŽt de plainte, ce que la loi ne prĂ©voit pas ! Or, dans les commissariats, ce type de plainte n’est pas toujours perçu comme une priorité  Sachez heureusement que depuis peu, le dĂ©pĂŽt de plainte en ligne est possible, grĂące au systĂšme Perceval. Bref, si sur le papier, assurer ses moyens de paiement est une excellente idĂ©e, son utilitĂ© n’est peut-ĂȘtre pas aussi Ă©vidente qu’elle y paraĂźt. Boursorama Banque et Fortuneo Banque sont les deux seules banques Ă  notre connaissance Ă  supprimer gratuitement la franchise de 50€. Les autres garanties comme la protection des effets personnels peuvent ĂȘtre souscrites sĂ©parĂ©ment. 8. Les frais de succession Au dĂ©cĂšs du titulaire du compte, un virement des fonds du compte du dĂ©funt vers l’étude notariale Jusqu’à 1 000€ Manque de transparence et de gros Ă©carts de prix entre les banques. Le moment serait-il opportun pour gonfler sa marge ? Les frais de succession sont une ligne de frais clairement indiquĂ©e dans les brochures tarifaires. Mais peut-ĂȘtre ne comptez-vous pas les payer de votre vivant ? Plus sĂ©rieusement, parce qu’ils sont uniques par leur nature, nous ny faisons pas toujours suffisamment attention. Et puis avouons-le aussi on ne sait pas trĂšs bien Ă  quoi ils correspondent, et s’ils existent, c’est qu’ils doivent ĂȘtre justifiĂ©s. N’est-ce pas ? Avec 600 000 dĂ©cĂšs environ chaque annĂ©e en France, la source de revenus est importante pour les banques. Toutefois, on pourrait croire que la somme de travail est Ă©quivalente pour chaque banque lister et fermer les comptes, vĂ©rifications d’identitĂ©s, quelques contacts avec le notaire et la famille du dĂ©funt et enfin virement de clĂŽture vers l’étude du notaire. Et pourtant, d’un Ă©tablissement bancaire Ă  l’autre, les frais de succession ne varient de rien du tout Ă  plus de 1 000€ ! Vous avez dit bizarre ? Toutes les formules de tarification sont Ă  l’oeuvre. Montant forfaitaire, montant progressif selon la taille des fonds, avec ou sans frais annuels de gestion
 Chaque banque fait sa propre tambouille. Avec des surprises. Par exemple, chez BNP Paribas, les frais de succession sont offerts en cas de valeur des avoirs infĂ©rieure Ă  200€. Un beau geste immĂ©diatement contrebalancĂ© par une facture d’au minimum 90€ si ce montant dĂ©passe 200€, par exemple 201€. Toutefois, objectivement, ce montant reste raisonnable par rapport aux standards du marchĂ©, avec un tarif moyen de l’ordre de 250€. Mais il peut s’envoler si le dĂ©funt possĂšde un patrimoine important. De nombreuses banques facturent en effet un pourcentage, avec un plafond. Par exemple, toujours avec BNP Paribas, le montant est cette fois de 90€ + 1% avec un plafond de 750€ si le montant des avoirs est supĂ©rieur Ă  3 000€. Est-ce que clĂŽturer un Livret A revient rĂ©ellement plus cher Ă  la banque s’il contient plus d’argent ? Il est permis d’en douter... AprĂšs tout, la clĂŽture d’un Livret A, quand elle est initiĂ©e par son titulaire, est une procĂ©dure normalement 100% gratuite. MĂȘme raisonnement pour le virement final. Bref, faute de rĂ©glementation, l’impression qui prĂ©domine - et confirmĂ©e par les associations de consommateur - est que de nombreuses banques ont la main lourde sur ces frais. Ce qui est d’autant plus difficile Ă  accepter que le moment est Ă©motionnellement compliquĂ©. Enfin, nous notons avec dĂ©ception que contrairement Ă  leurs habitudes, les tarifs pratiquĂ©s par les banques en ligne sont dans la moyenne du marchĂ©. Une lueur d’espoir cependant. Les nĂ©obanques, arrivĂ©es les derniĂšres sur le marchĂ©, sont parfois sans frais. C’est notamment le cas de Max, Nickel ou encore N26. Toutefois, il faut comparer ce qui est comparable. DĂ©pourvues d’offre d’épargne, par exemple de Livret A, le coĂ»t de traitement est probablement beaucoup faible. Choisir une banque pour ses frais de succession avantageux est excessif
 D’autant plus qu’au fil des annĂ©es, ils peuvent Ă©voluer Ă  la hausse ! Si au dĂ©cĂšs d’un proche, vous ĂȘtes en contact avec sa banque, notre recommandation est nĂ©anmoins de surveiller le prĂ©lĂšvement de ceux-ci, et de les nĂ©gocier, voire de les contester, s’ils paraissent excessifs. 9. Cartes bancaires et frais avec l’étranger Cotisation annuelle et frais associĂ©s Ă  la carte bancaire pour les paiements et les retraits en dehors de la zone euro En moyenne 40€ / an pour une carte Classic, 130€ pour une carte haut de gamme et environ 3,00% du montant ainsi qu’un montant fixe pour les frais Ă  l’étranger Pourquoi payer autant pour sa carte bancaire et les opĂ©rations associĂ©es alors que des alternatives bon marchĂ©, voire gratuites, existent ? Pour beaucoup de personnes, il est normal de payer chaque annĂ©e une cotisation de carte bancaire. Et pour d’autres, c’est une habitude ancrĂ©e dans le passĂ©, depuis prĂšs d’une dĂ©cennie pour ĂȘtre exact ! La gratuitĂ© des cartes bancaires est l’argument de vente numĂ©ro un de la plupart des banques en ligne et des banques mobiles. Certes, dans certains cas, il faut justifier un niveau de revenus Ă  partir de 1 000€ mensuels ou veiller Ă  utiliser la carte moins une fois par mois. Mais grĂące Ă  une concurrence trĂšs forte, des offres Ă©mergent pour une carte gratuite et parfois dĂ©nouĂ©e de condition. Sachant qu’une carte Classic coĂ»te environ 40€ ou 130€ pour une haut de gamme, les Ă©conomies s’accumulent rapidement. Sans compter le fait que les frais associĂ©s aux cartes gratuites sont Ă©galement moins Ă©levĂ©s, surtout Ă  l’étranger. Un exemple est plus parlant. Admettons que vous achetiez des tickets de mĂ©tro Ă  Londres, pour un total de 6 livres sterling, soit approximativement 7€. Avec LCL, la commission de la banque sur cet achat est de 3€ + 2,80% avec un minimum de 0,80€. Ce qui veut dire qu’en plus des 7€ dĂ©bitĂ©s pour l’achat des tickets, les frais associĂ©s sont de 3,80€
 Merci la banque ! Ce qui est dommage, si on considĂšre le nombre d’offres qui permettent de faire cette transaction sans frais supplĂ©mentaires ! Sur les retraits Ă  l’étranger, la situation est pratiquement identique, Ă  la seule diffĂ©rence que les offres 100% gratuites sont un peu moins nombreuses. En effet, pour une banque, un retrait dans un automate en dehors de son rĂ©seau peut reprĂ©senter un coĂ»t Ă©levĂ©. Cela qui n’empĂȘche pas certaines offres gratuites d’exister Max, Revolut jusqu’à un certain montant, Fortuneo Banque, Boursorama, etc
 Parfois, ces retraits sans commissions Ă  l’étranger sont en contrepartie d’un forfait mensuel, par exemple avec Hello Prime, Monabanq, N26, bunq, etc
 Pour faire le bon choix, il est donc important d’évaluer ses besoins. MalgrĂ© tout, face Ă  une concurrence aussi intense, certaines banques traditionnelles ont tout de mĂȘme contre-attaquĂ© en vendant des options internationales. Par exemple, du cĂŽtĂ© de la Caisse d’Epargne, le forfait international est facturĂ© 4€ par mois, ce qui Ă©quivaut Ă  3 retraits et 10 paiements. De quoi rendre de fiers services, Ă  condition bien entendu de ne pas oublier de rĂ©silier le forfait Ă  son retour de voyage
 Mais ces initiatives ne cachent pas le fond du problĂšme. Pour rĂ©sumer, le choix est donnĂ© au consommateur entre payer chaque annĂ©e une cotisation pour une carte bancaire avec des frais Ă©levĂ©s, ou recevoir gratuitement une carte avec des frais trĂšs infĂ©rieurs, parfois mĂȘme inexistants. Il n’est pas inutile de le savoir ! Les offres compĂ©titives sont trĂšs nombreuses. Pour la gratuitĂ© de la carte, l’absence de conditions de toutes sortes et les paiements gratuits Ă  l’étranger, Hello One, N26 et Revolut sont nos choix prĂ©fĂ©rĂ©s. Si vous recherchez en plus la gratuitĂ© des retraits, ULTIM de Boursorama Banque, ainsi que Fosfo de Fortuneo Banque, sont des offres vraiment exceptionnelles. 10. Réédition du code secret en cas d’oubli Recevoir par courrier un code secret de carte bancaire en cas d’oubli de celui-ci Un peu moins de 10€ en moyenne Pourquoi payer pour un service assez cher et peu performant jusqu’à une semaine d’attente pour recevoir le courrier quand d’autres banques permettent de le consulter gratuitement en temps rĂ©el ? Un trou de mĂ©moire au moment de composer le code secret de carte bancaire ? Nul n’est Ă  l’abri. Dans l’immense majoritĂ© des banques, cet impondĂ©rable se dote d’une double peine Un coĂ»t d’une petite dizaine d’euros pour obtenir une réédition du code par courrier Un dĂ©lai d’attente qui peut aller jusqu’à une semaine Pourtant, par bien des aspects, ce mode de fonctionnement peut ĂȘtre jugĂ© comme prĂ©historique. En effet, aujourd’hui, les banques qui vivent avec leur temps autorisent gratuitement la consultation du code PIN depuis l’espace client. C’est aussi simple que cela ! Autre façon de procĂ©der la personnalisation du code secret. Vous avez un code secret fĂ©tiche ? GrĂące aux banques mobiles et Ă  certaines banques en ligne, rien ne vous empĂȘche de l’utiliser Ă  votre guise. Une connexion dans l’application bancaire et le tour est joué  Quel est donc le problĂšme avec la réédition du code secret ? Les banques doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des entreprises comme les autres. Et Ă  ce titre, il est important de les comparer sur la qualitĂ© et le coĂ»t de leurs services
 Or, ici, il est dommage de constater que 95% dentre elles vivent sur leurs acquis. La consultation et la personnalisation du code secret sont en effet de beaux exemples d’une innovation concrĂšte au service du client. Le risque est donc d’attendre encore une trentaine d’annĂ©es avant que l’ensemble de la population ne puisse en profiter ! 95% des banques mobiles Orange Bank, Revolut, N26, Max, etc
 permettent la personnalisation gratuite et en temps rĂ©el du code secret. Par contre, les banques en ligne avancent en ordre trĂšs dispersĂ© dans ce domaine. Boursorama Banque consultation gratuite et temps rĂ©el et Bforbank réédition gratuite sont probablement les meilleurs choix. 11. Virements internationaux Frais sur les envois d’argent vers des pays situĂ©s en dehors de la zone euro Une somme fixe + une commission sur le taux de change MalgrĂ© des progrĂšs sur la transparence suite Ă  une loi europĂ©enne, les tarifs sont extrĂȘmement Ă©levĂ©s pour une qualitĂ© de service pas toujours au rendez-vous. De plus, en cas de virement en dehors de l’Union EuropĂ©enne, les vieilles pratiques peuvent demeurer. Pendant des dĂ©cennies, les banques traditionnelles n’ont fait aucun effort pour amĂ©liorer la qualitĂ© de service sur les virements internationaux. Tarifs opaques et trĂšs Ă©levĂ©s, absence de concurrence, captivitĂ© des clients, etc
 Il faut dire que de leur point de vue, la situation Ă©tait idĂ©ale. Bien Ă©videmment, ces conditions n’incitent pas Ă  ĂȘtre le meilleur, mais simplement Ă  prĂ©server les profits de la communautĂ©. Ce qui explique qu’en plus des tarifs trĂšs Ă©levĂ©s, les dĂ©lais de rĂ©ception sont Ă©galement souvent trĂšs longs
 Avec leurs points forts et leurs points faibles, des sociĂ©tĂ©s comme Western Union ou Moneygram se font faites un nom sur ce marchĂ©, notamment pour l’envoi de liquiditĂ©s en agences. Mais pas de quoi rĂ©ellement inquiĂ©ter les banques jusqu’à l’arrivĂ©e rĂ©cente de nouveaux acteurs technologiques spĂ©cialisĂ©s. Et forcĂ©ment, la comparaison fait trĂšs mal ! Avec un parcours utilisateur soignĂ© aux petits oignons, le coĂ»t exact du transfert affichĂ© avant son exĂ©cution ou encore des programmes de parrainage, ces marques ringardisent les vieilles banques. Mais ce que retiennent avant tout les consommateurs, c’est la diffĂ©rence de prix. Ainsi, avec Wise, la nouvelle rĂ©fĂ©rence, c’est le taux de change rĂ©el qui est utilisĂ©, ce qui explique en grande partie pourquoi un transfert peut revenir jusqu’à 8 fois moins cher. Et concernant les dĂ©lais, ils parfois quasi-inexistants, contre jusqu’à 2 semaines pour les banques traditionnelles. Le jour et la nuit ! Heureusement, face Ă  tant d’inertie, l’Union EuropĂ©enne a tapĂ© du poing sur la table depuis avril 2020 en imposant aux banques l’affichage des tarifs avant l’exĂ©cution des transferts entre pays membres. Une nouvelle fois, c’est par l’intermĂ©diaire d’une loi que l’on avance un petit peu, mais que c’est difficile
 De plus, cette loi ne s’applique pas pour des transferts Ă  l’extĂ©rieur des pays membres. C’est pourquoi, avant d’engager tout transfert vers l’étranger, nous ne pouvons que vous conseiller de comparer les tarifs entre les diffĂ©rents acteurs. Les banques en ligne ne sont pas nĂ©cessairement meilleures que les banques traditionnelles. Clairement, elles n’ont jamais essayĂ© de faire bouger les lignes. Il faut donc se tourner vers les nouveaux acteurs, Wise en tĂȘte. AprĂšs avoir essayĂ© le service, il est objectivement trĂšs difficile de refaire confiance Ă  sa banque
 Conclusion vache Ă  lait ou pas ? Des dizaines de millions de Français font confiance aux banques traditionnelles pour protĂ©ger leur argent. Quel usage font les banques de cette confiance ? A travers les 11 frais analysĂ©s sur cette page, l’impression qui prĂ©domine est la maximisation des profits Ă  tout prix, quitte Ă  avancer en cartel ou camper sur des positions archaĂŻques, mais rentables. L’intĂ©rĂȘt du consommateur apparaĂźt clairement rangĂ© au second plan ! Citons notamment Dans certaines banques, facturation d’un minimum d’agios dĂšs le premier centime en dĂ©couvert non autorisĂ© et peu importe que vous ayez des milliers d’euros Ă  cĂŽtĂ© sur un livret qui ne rapporte rien Lettre d’information Ă  un tarif dĂ©passement tout entendement, quand un simple email ou sms suffit largement, outil qu’elles ont en leur possession Commissions d’intervention au maximum lĂ©gal de 8€ dans pratiquement toutes les banques, bien que la rĂ©alitĂ© du travail accompli par le conseiller interroge Instauration des frais de tenue de compte par toutes les banques au mĂȘme moment Frais de rejets au maximum lĂ©gal dans pratiquement toutes les banques, accessoirement les plus chers d’Europe Un mode de calcul des intĂ©rĂȘts des livrets d’épargne qui n’a pas changĂ© depuis la crĂ©ation du Livret A en 1818, basĂ© sur les dates de valeur La vente d’assurances de moyens de paiement qui n’apparaissent pas nĂ©cessaires, si on connaĂźt la loi dĂ©jĂ  trĂšs protectrice pour le consommateur Des Ă©carts de tarification trĂšs Ă©levĂ©s et un manque de transparence sur les frais de succession, ce qui laisse penser que certaines banques gonflent leurs tarifs pour profiter d’une situation de faiblesse Des virements internationaux trĂšs chers et opaques depuis des dĂ©cennies Et encore, nous n’abordons pas ici des thĂ©matiques comme labsence d’harmonisation des brochures tarifaires ou les conseillers qui ne sont lĂ  que pour faire du chiffre, souvent via la vente d’assurances vie aux tarifs dĂ©mesurĂ©s. Nous avons sous les yeux un joli tableau ! Comment sommes-nous arrivĂ©s dans cette situation ? En rĂ©alitĂ©, c’est la passivitĂ© des clients qui est Ă  la base de tout. Mettez-vous Ă  la place des banques avec des clients passifs, vous admettrez que ce n’est pas trĂšs motivant de proposer un meilleur service au meilleur coĂ»t
 Et pourtant, de vraies alternatives existent. Au premier rang desquelles, les banques en ligne. A de rares exceptions, elles gomment les dĂ©fauts des banques traditionnelles. Et si vous n’avez pas confiance dans leur capacitĂ© Ă  protĂ©ger vos fonds, sachez qu’elles appartiennent pour la plupart
 aux banques traditionnelles. C’est ici que tout s’explique. D’un cĂŽtĂ©, les banques traditionnelles maximisent leurs profits sur des clients captifs ou potentiellement satisfaits des services en agence !. De l’autre, elles sont engagĂ©es dans une fĂ©roce bataille commerciale pour attirer de nouveaux clients proactifs, Ă  coups de primes de bienvenue de 80€ ou autres. Eh non, elles ne sont pas schizophrĂ©niques ! La meilleure preuve constitue leur rĂ©ponse face Ă  une troisiĂšme catĂ©gorie de banque, celle des banques mobiles comme N26, Revolut, Lydia, bunq, Monese, etc
 PortĂ©es sur l’innovation et souvent d’origines Ă©trangĂšres, ces banques ont dĂ©jĂ  conquis des millions d’utilisateurs en France. Et crime de lĂšse-majestĂ©, en dehors du sĂ©rail ! C’est pourquoi Ă  travers leurs banques en ligne, elles ont rĂ©agi avec force et fracas en proposant des offres encore inimaginables il y a quelques annĂ©es. Par exemple, la carte ULTIM de Boursorama Banque est sans conditions d’entrĂ©e, sans commissions sur les paiements et les retraits Ă  l’étranger, et avec des assurances haut de gamme. Cette carte noire gratuite Ă©videmment est un vĂ©ritable coup de poignard pour de nombreuses banques mobiles, qui font payer environ 10€ par mois pour une offre semblable
. Et derriĂšre Boursorama Banque, c’est en fait la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale qui est Ă  la manoeuvre. En d’autres termes, quand il faut innover parce que la concurrence montre le bout de son nez, il y a du rĂ©pondant, et pas qu’un peu. Mais pendant ce temps, les clients de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale continueront de payer bien sagement leurs commissions d’intervention au tarif maximum de 8€
 Pas folle la guĂȘpe ! Face Ă  cette situation, il n’existe heureusement qu’une solution. Briser le plafond de verre et partir Ă  la dĂ©couverte des offres disponibles. De plus, rien n’oblige Ă  changer de banque immĂ©diatement. La majoritĂ© des Français testent pendant plusieurs mois, par exemple dans le cadre d'un compte secondaire, avant de prendre une dĂ©cision. Perdu parmi toutes les offres existantes ? C'est comprĂ©hensible dans un marchĂ© qui est en train de vivre une rĂ©volution ! Pour garder le cap, nous vous proposons le guide de survie pour choisir votre prochaine banque. OFFRE VALABLE AVANT LE 31 aoĂ»t 2022 * * Offre exceptionnelle avec le code BRSMBA + MA CB GRATUITE Article Ă©crit par Emilien FRANCOISE est le fondateur de Nextbanq, site de rĂ©fĂ©rence dans l'univers des finances personnelles. Titulaire d'un diplĂŽme de grande Ă©cole de commerce, il Ă©crit des contenus indĂ©pendants Ă  temps plein depuis 2007 avec l'ambition d'aider tous les lecteurs Ă  amĂ©liorer leur pouvoir d'achat.
Laitde vache; Viandes bovines; Non classĂ© ; SĂ©lectionner une page. Les marchĂ©s des produits de l’élevage de ruminants N° 309 FĂ©vrier 2020. Lait de chĂšvre et viande. Hausse des prix du lait de chĂšvre 17 fĂ©vrier 2020. Le prix du lait de chĂšvre a connu une nouvelle progression au 4 Ăšme trimestre, sous l’effet de la hausse du prix de base et de l’amĂ©lioration de la composition
LAIT/ Plusieurs entreprises se partagent aujourd'hui la collecte, la transformation et la commercialisation du lait ardĂ©chois. Qui sont-elles ? Quelles sont leurs stratĂ©gies pour se dĂ©marquer sur un marchĂ© fortement concurrentiel ? DeuxiĂšme Ă©pisode de notre sĂ©rie spĂ©ciale laiteries avec Gilles Margerit, responsable de site Ă  la Fromagerie du Vivarais DĂ©saignes. Qui est Bellevaire, qui a repris la fromagerie en 2016? Gilles Margerit Fils de producteur originaire de Loire-Atlantique, Pascal Bellevaire a constituĂ© un projet d'entreprise avec plusieurs sites de fabrication de produits laitiers Machecoul siĂšge historique pour le beurre et les fromages Ă  pĂąte molle, Normandie pour le camembert AOP, Deux-SĂšvres pour le Chabichou du Poitou AOP et les fromages de chĂšvres, Ain pour l'affinage des ComtĂ©s et pĂątes pressĂ©es cuites, Meaux pour le Brie, et Savoie oĂč il reprend l'activitĂ© de la Fromagerie de la Savoyarde. » Quels changements majeurs ce rachat a-t-il signifiĂ© ? Bellevaire possĂšde un vaste rĂ©seau de distribution avec plus d'une soixantaine de points de vente et notamment une vingtaine de magasins de vente directe dont quatre Ă  Paris. Il est notamment partenaire de Grand Frais et de petites laiteries dans toute la France. PrĂ©sent Ă  l'export, Bellevaire fournit aussi des Ă©piceries de luxe, mais Ă©galement la GMS. Le groupe a Ă©galement un partenariat avec le distributeur Tradition et Terroir ». C'Ă©tait donc, pour la Fromagerie du Vivarais, un accĂšs Ă  de nouveaux marchĂ©s et une visibilitĂ© commerciale privilĂ©giĂ©e. » Quelles sont les perspectives de dĂ©veloppement pour la Fromagerie du Vivarais ? Lors du rachat, les diffĂ©rents investissements ont permis de collecter un million de litres de lait supplĂ©mentaire sans avoir immĂ©diatement les dĂ©bouchĂ©s commerciaux derriĂšre. Mais nous avons dĂ©veloppĂ© de nouvelles gammes de produits pour accĂ©der Ă  de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. Par exemple, nous avons dĂ©veloppĂ© une gamme de fromage Ă  raclette avec ses dĂ©clinaisons arĂŽme moutarde, truffe, poivre, piment, ail des ours.... CĂŽtĂ© dĂ©bouchĂ©s, nous venons de conclure un partenariat commercial important avec l'enseigne de fast-food Big Fernand qui Ă©coulera quasiment 50 % de notre lait de vache. Bellevaire a Ă©galement rachetĂ© l'entreprise de distribution drĂŽmoise Distral. Nous pouvons donc ĂȘtre sereins sur les dĂ©bouchĂ©s ! En revanche, nos volumes de lait suscitent davantage d'inquiĂ©tude. » Les volumes de lait sont insuffisants pour couvrir la demande ? Beaucoup de producteurs partent ou vont partir Ă  la retraite, sans forcĂ©ment avoir de repreneur. Notre zone de collecte est composĂ©e de nombreuses petites fermes avec de petits quotas, sur 210 km et dans des territoires oĂč les accĂšs sont difficiles. Cela prend une douzaine d'heures, et bien plus en cas d'intempĂ©ries ! Cela induit des coĂ»ts de transport et de logistique importants. » Comment tĂąchez-vous de crĂ©er de la valeur sur vos produits pour compenser ces difficultĂ©s ? On travaille principalement sur les laits de vache thermisĂ©s, mais le marchĂ© est aujourd'hui davantage portĂ© sur le lait cru ; plus demandĂ© et valorisĂ©. C'est pourquoi nous avons pour objectif d'atteindre rapidement une proportion de 50 % de la production en lait cru... et nous y sommes presque ! Cependant, ce n'est pas si simple avec les contraintes qui sont les nĂŽtres, et notamment le transport. Nous effectuons actuellement une tournĂ©e toutes les 48 h, et il nous faudrait passer Ă  24 h pour faire davantage de lait cru. Pour y remĂ©dier, nous sommes en train de rĂ©flĂ©chir Ă  des amĂ©nagements de la tournĂ©e, pour avoir un maximum de lait frais disponible dĂšs 3 h du matin et pouvoir ainsi dĂ©marrer la production plus tĂŽt. On essaie de tendre vers davantage de lait cru mais c'est difficile ! » CĂŽtĂ© prix, comment vous situez-vous aujourd'hui ? Ils sont nĂ©gociĂ©s chaque trimestre avec notre organisation de producteurs en interne, en fonction de l'Ă©volution du marchĂ© national, des difficultĂ©s de climat, de la valeur ajoutĂ©e... On a aujourd'hui des coĂ»ts de production importants, pour les coĂ»ts de transport et de logistique que nous avons dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©s mais aussi pour l'Ă©vacuation des sous-produits qui reprĂ©sentent une charge importante. C'est cependant difficile de le faire entendre Ă  nos clients, avec lesquels nous n'avons pas toutes les marges de manƓuvre que l'on souhaiterait. Toutefois, nous augmentons les prix chaque annĂ©e pour viser une continuitĂ©. Nous sommes aujourd'hui Ă  355 € / t en prix de base 32-38 de TP-TG, nous Ă©tions Ă  330 € / t l'an dernier... Nous avons une grille de paiement du lait Ă  la qualitĂ© par laquelle nous sanctionnons notamment de plus en plus la charge butyrique qui pose des problĂšmes au moment de l'affinage, rendant le processus plus long et plus coĂ»teux. » La tarification prend-elle en compte les diffĂ©rentes pĂ©riodes de production ? Pas jusqu'ici, mais il est vrai que nous y rĂ©flĂ©chissons. En effet, nous manquons de lait de vache d'aoĂ»t Ă  fĂ©vrier, pĂ©riode durant laquelle les Français prisent le plus les produits au lait de vache. Inversement, nous avons peu de lait de chĂšvre durant l'Ă©tĂ© qui est la pĂ©riode de consommation la plus importante. Historiquement, l'ArdĂšche produit trĂšs peu en dĂ©saisonnĂ©e. C'est pourquoi nous rĂ©flĂ©chissons Ă  valoriser plus ou moins la production en fonction de la saison. » Pourquoi ne pas avoir lancĂ© de gamme bio, un marchĂ© pourtant porteur ? Nous avons dĂ©jĂ  amĂ©nagĂ© deux compartiments chĂšvre/vache dans notre camion de collecte, et il nous est impossible d'en amĂ©nager d'autres pour le bio. Il nous faudrait une troisiĂšme tournĂ©e, ce qui serait trop lourd Ă  porter. C'est pourquoi nous avons vraiment dĂ©cidĂ© de nous orienter vers le lait cru, tout en jouant la carte du lait de montagne. Nous avons la chance d'ĂȘtre sur la zone de l'AOP picodon, et nous travaillons Ă©galement sur le dĂ©veloppement d'autres signes de qualitĂ©, notamment avec le projet de l'IGP Saint-FĂ©licien qui est en cours. » Propos recueillis par MylĂšne Coste A lire sur le mĂȘme sujet Laiterie Carrier Laiterie Rissoan Laiterie GĂ©rentes
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AmĂ©liorationdu systĂšme qualitĂ© et production fromagĂšre; Introduction d’une nouvelle race bovine laitiĂšre; Bilan intermĂ©diaire de la filiĂšre lait – ComitĂ© de pilotage 2009; FiliĂšre fruits. Organisation de formations actions; Mise en place de vergers de dĂ©monstration; DĂ©ploiement d’un programme « learning by doing »
RFI Le Gaec de Brandeha regroupe aujourd’hui quatre agriculteurs sur la commune d’Allaire. Quatre-vingt vaches sur une superficie de 180 hectares et une production de plus de 400 000 litres de lait par an. En 2001, c’est vous qui avez fait le choix du passage Ă  l’agriculture biologique. Qu’est-ce qui vous a poussĂ© Ă  faire ce choix ?Christophe Baron Cela a Ă©tĂ© un concours de circonstances. J’avais Ă©tĂ© sensibilisĂ© Ă  la question des pesticides lors d’un colloque Ă  Pontivy, en 1991. Le passage Ă  la bio me trottait dans la tĂȘte, mais je ne me sentais pas de franchir le pas, seul. Retrouver un ami qui avait toujours travaillĂ© dans la bio, a Ă©tĂ© le dĂ©clic qui a permis le lancement de la conversion en 2001, 10 ans aprĂšs avoir pris conscience du problĂšme des pesticides. À l’époque, si tout le monde parlait des nitrates, la question des pesticides Ă©tait trĂšs peu Ă©voquĂ©e. En Bretagne, il y a aujourd’hui 3 050 fermes biologiques, mais en 2001 quand vous engagez la conversion de votre ferme, quelle Ă©tait la rĂ©alitĂ© locale ? Comment votre dĂ©cision a-t-elle Ă©tĂ© perçue ? Dans un rayon de 25 kilomĂštres, il ny avait pas de ferme en lait bio, en revanche il y avait dĂ©jĂ  deux maraichers Ă  Allaire et Ă  BĂ©ganne, car en Bretagne, l’histoire de la bio est liĂ©e au maraichage. La dĂ©cision de passer Ă  la bio a provoquĂ© plusieurs rĂ©actions ceux qui disaient il faut voir », ceux qui se disaient qu’on allait se planter, qu’on ne pourrait pas nourrir nos vaches l’hiver suivant. En revanche, beaucoup de consommateurs nous ont encouragĂ©s et ça a vraiment Ă©tĂ© une satisfaction. Au fil des annĂ©es, le regard sur l’agriculture biologique a-t-il Ă©voluĂ© ?Oui, il a changĂ© pour plusieurs raisons. On a eu le Grenelle de l’environnement et un discours sociĂ©tal qui a fait Ă©voluer les choses. Les crises du lait dans les filiĂšres conventionnelles ont Ă©galement montrĂ© qu’il n’y avait pas de vĂ©ritĂ© Ă©conomique dans la filiĂšre conventionnelle. Quand on est passĂ© Ă  la bio ici, la conversion apparaissait comme un risque Ă©conomique, et au final, au fil des annĂ©es, la succession des crises du lait en 2009/2010 puis en 2015 a Ă©tĂ© rude et a provoquĂ© des vagues de conversions. Celle qui m’avait portĂ©, Ă  la charniĂšre des annĂ©es 1990 et 2000 dĂ©coulait de la crise de la vache folle. Mais les vagues suivantes en 2009/2010, puis en 2015 ont directement dĂ©coulĂ© des crises Ă©conomiques qui ont frappĂ© le secteur du lait conventionnel. Chaque crise sanitaire ou Ă©conomique a montrĂ© que la bio pouvait prĂ©senter un intĂ©rĂȘt pour les producteurs. Pour vous donner une idĂ©e, quand j’ai acceptĂ© la prĂ©sidence de Biolait, il y avait 270 fermes adhĂ©rentes, quand je l’ai quittĂ©e en 2018, il y en avait 1 300. Sur la mĂȘme pĂ©riode, la collecte de lait est passĂ©e de 40 millions de litres Ă  300 millions. En 8 ans, Biolait a donc connu un dĂ©veloppement important. Une telle croissance a-t-elle eu des rĂ©percussions sur la gestion de la filiĂšre du lait biologique ?GĂ©rer la filiĂšre du lait bio, c’est gĂ©rer les Ă -coups. Quand je prĂ©sidais Biolait, on avait l’habitude de dire que les conversions bio fonctionnaient comme une batterie avec un pĂŽle positif et un pĂŽle nĂ©gatif. Le pĂŽle nĂ©gatif, ce sont les vagues de conversions qui accompagnent systĂ©matiquement les crises de l’agriculture conventionnelle, ce dont on ne peut jamais se rĂ©jouir. Le pĂŽle positif, c’est la croissance soutenue de la consommation de lait bio. Depuis 30 ans, la consommation est en constante augmentation, de l’ordre de 10% par an. Mais cette croissance rĂ©guliĂšre ne permet pas d’absorber les brusques augmentations de production, qui peuvent atteindre 40 Ă  50% au plus fort des vagues de conversion. Si malgrĂ© ces Ă -coups, le prix du lait bio est restĂ© constant, c’est grĂące au poids Ă©conomique du groupement Biolait 30% de la production de lait bio en France et au choix des producteurs qui ont parfois dĂ©cidĂ© de baisser de la production pour maintenir le prix. La filiĂšre du lait bio prenant de l’ampleur, n’y a-t-il pas Ă  terme un risque de volatilitĂ© du prix du lait bio, comme c’est le cas dans le conventionnel ?C’est une bonne question, mais il est difficile d’y rĂ©pondre maintenant. Aujourd’hui, en raison du dĂ©veloppement limitĂ© de la filiĂšre bio [1 milliard de litres de lait bio contre 25 milliards dans le secteur conventionnel, ndlr], les producteurs de lait bio conservent un poids dans les dĂ©cisions. Si demain la filiĂšre bio devait ĂȘtre gĂ©rĂ©e Ă  l’image du secteur conventionnel avec une approche libĂ©rale de la gestion des volumes, des laiteries seules Ă  la manƓuvre, des multinationales, et des producteurs qui ne peuvent plus se faire entendre, alors, oui, ce serait clairement un risque. Le groupement Biolait est nĂ© en 1994. Six agriculteurs du Morbihan et de Loire Atlantique ont eu l’idĂ©e de crĂ©er un groupement pour collecter le lait bio, en Bretagne, berceau de l’agriculture productiviste. C’était un pari fou, non ?Oui. D’ailleurs, quand on a fĂȘtĂ© les 20 ans de Biolait, il y a 5 ans, l’un des fondateurs a dit si on avait su que ça aurait Ă©tĂ© aussi compliquĂ©, on ne l’aurait pas fait ». Une petite anecdote toutes les laiteries Ă  l’époque ont demandĂ© aux vendeurs de tanks de ne pas en vendre aux producteurs qui voulaient travailler avec Biolait. L’objectif Ă©tait clair empĂȘcher la crĂ©ation du groupe, car sans tanks, il Ă©tait impossible de stocker le lait dans les fermes. Il a fallu se tourner vers l’étranger. C’est une sociĂ©tĂ© belge qui a acceptĂ© d’installer les tanks dans les fermes. Ce projet trĂšs fort a Ă©tĂ© menĂ© par des producteurs confrontĂ©s Ă  l’échec des actions syndicales compte tenu des rapports de force. Ils ont compris que pour peser sur la filiĂšre, il fallait dĂ©passer la dimension syndicale et penser l’économie. Il fallait crĂ©er une structure capable de peser dans les nĂ©gociations. Il a clairement fallu transgresser un certain nombre de rĂšgles pour faire aboutir un tel projet. Quand on voit l’impact qu’il a eu sur la gestion du lait bio, on se dit que parfois ça vaut le coup de transgresser un peu les rĂšgles. En 2016, deux certifications bio sur trois Ă©taient des conversions en Bretagne, principalement dans la filiĂšre du lait bio. Ce qui signifie que la progression est surtout le fait d’agriculteurs qui passent du conventionnel au bio. Certains disent clairement avoir engagĂ© la conversion davantage pour le prix du lait bio que pour l’éthique. On entend des appels Ă  prĂ©server l’esprit bio. Est-il en danger ?Ceux qui passent en bio uniquement sur le critĂšre du prix du litre de lait se trompent. La bio c’est une approche globale de l’exploitation. Le prix du lait est un Ă©lĂ©ment parmi d’autres dans l’équilibre Ă©conomique d’une ferme, mais les intrants achat d’engrais, de soja pour nourrir les vaches 
 pĂšsent autant, voire plus que le prix du lait. Dis autrement, une ferme bio doit ĂȘtre autonome. En termes de cahier des charges c’est bien, en termes d’équilibres Ă©conomiques de la ferme c’est encore mieux. Je me souviens d’un reportage sur un agriculteur qui avait 200 vaches laitiĂšres. Il avait fait le choix de la conversion, mais il avait Ă©chouĂ© en bio, comme il avait Ă©chouĂ© en conventionnel. 200 vaches laitiĂšres avec un seul exploitant cela implique des coĂ»ts Ă©normes pour gĂ©rer un tel troupeau, le nourrir ainsi qu’une nĂ©cessaire modernisation. Tout ceci Ă  un coĂ»t financier. C’est pourquoi je pense que la bio n’est pas faite pour se marier avec un modĂšle industriel. Par exemple, sur la ferme de Brandeha nous avons 80 vaches et produisons environ 400 000 litres de lait Ă  quatre. En gĂ©nĂ©ral, en bio, on est sur des volumes de 100 Ă  150 000 litres de lait par personne travaillant sur l’exploitation, rarement au-delĂ  de 200 000 litres. En conventionnel, le modĂšle dans des fermes robotisĂ©es c’est plutĂŽt entre 400 et 600 000 litres de lait par personne travaillant sur l’exploitation. La mise en perspective de ces chiffres donne une idĂ©e de la diffĂ©rence. Diriez- vous que les pouvoirs locaux publics apportent soutien et aide Ă  la filiĂšre de l’agriculture biologique ? Je dirais qu’en Bretagne on n’est pas les plus mal lotis. Certes, on pourrait espĂ©rer plus, mais les producteurs de lait bio n’ont pas Ă©tĂ© abandonnĂ©s en matiĂšre de subventions publiques. Ceci dit, en termes de rĂ©orientation des fonds publics on peut s’interroger quand on voit les dizaines de milliards d’euros affectĂ©s Ă  une forme d’agriculture qui ne correspondant ni Ă  l’emploi ni Ă  la qualitĂ© aoĂ»t 2018, le prĂ©sident du conseil rĂ©gional LoĂŻg Chesnais-Girard dĂ©clarait La Bretagne tourne la page de l’agriculture productiviste. » C’est aussi votre sentiment ?Non, car en Bretagne, une forme d’industrialisation de l’agriculture se poursuit. Je ne veux pas dire que les effets de la modernisation sont Ă  100 % nĂ©gatifs, mais pour ce que je connais le mieux, la production laitiĂšre, je ne suis pas sĂ»r que la robotisation des fermes par exemple, soit une idĂ©e gĂ©niale alors que se pose la question de l’emploi ainsi que celle de l’équilibre en matiĂšre d’environnement. Clairement quand on robotise un Ă©levage, cela veut dire que les vaches sortent peu, consomment trĂšs peu d’herbe ou pas du tout. Donc, tout dĂ©pend de la façon dont le prĂ©sident de la rĂ©gion Bretagne conçoit la notion d’intensification, mais pour moi, j’ai plutĂŽt l’impression qu’elle s’accĂ©lĂšre. Les discussions sont en cours pour le prochain budget de la PAC. Qu’attendent les agriculteurs bio ?Il y a une forte attente en matiĂšre de reconnaissance de notre maniĂšre de travailler vis-Ă -vis de l’environnement. Historiquement, on a eu moins de subventions europĂ©ennes, car le calcul se base plus sur les cultures que sur les systĂšmes herbagers. Par ailleurs, mĂȘme s’il y a eu des compensations par rapport aux mesures agro-environnementales, il n’y a pas vraiment de reconnaissance de ce que l’on peut appeler l’agroĂ©cologie en termes de respect de la biodiversitĂ©, de dĂ©veloppement de haies dans les champs, de soins apportĂ©s aux paysages. Or tout cela est gĂ©nĂ©rateur d’heures de travail. La reconnaissance aujourd’hui ne se fait qu’à travers le prix du lait. Pour le moment, on a la chance de bĂ©nĂ©ficier d’une consommation en croissance, d’un prix qui se maintient en raison du poids des producteurs de la filiĂšre. Si on devait perdre cela demain, et ne pas obtenir la reconnaissance de l’impact positif des fermes en bio, on peut craindre que l’équilibre Ă©conomique des fermes en bio tel qu’il existe aujourd’hui serait remis en un reportage rĂ©alisĂ© avec le soutien de la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Agriculture et du DĂ©veloppement rural de la Commission projet a Ă©tĂ© cofinancĂ© avec le soutien de la Commission europĂ©enne. La prĂ©sente publication reflĂšte uniquement l’avis de l’auteur et la Commission ne peut ĂȘtre tenue responsable de l’usage qui pourrait ĂȘtre fait des informations qu’elle contient. Ausein de la grille d'Ă©tĂ© de la radio France Culture, Mathias Énard a rĂ©servĂ© une place particuliĂšre aux romans qui ont changĂ© le monde, avec, plus prĂ©cisĂ©ment, 10 Bienvenue sur le rĂ©seau des Chambres d'agriculture Identifiant Mot de passe J'ai oubliĂ© mon mot de passe
Lesfaits marquants En mai 2020, les prix du lait de vache bio se stabilisent sur un an En mai 2020, la part de la collecte de lait de vache Bio reprĂ©sente 4,8 % de la collecte totale et celle de la collecte de lait AOP/IGP en reprĂ©sente 17,3 %. Sur la mĂȘme pĂ©riode, le prix du lait de vache Bio standard s’établit Ă  416 C/1 000 litres, en hausse de 8 C/1 000 litres par rapport Ă  mai
ChronoLĂ©gi Paragraphe 1 ModalitĂ©s du paiement du lait de vache en fonction de sa composition et de sa qualitĂ©. Articles R*654-29 Ă  R*654-33 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duCode rural nouveauVersion en vigueur au 25 aoĂ»t 2022Masquer les articles et les sections abrogĂ©s Le lait doit ĂȘtre payĂ© aux producteurs en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire. La composition du lait est apprĂ©ciĂ©e en fonction de sa teneur en matiĂšres grasses et en matiĂšres azotĂ©es. La qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire est apprĂ©ciĂ©e conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation prise pour l'application de la directive n° 92/46/CE du Conseil du 16 juin 1992 arrĂȘtant les rĂšgles sanitaires pour la production et la mise sur le marchĂ© de lait cru, de lait traitĂ© thermiquement et de produits Ă  base de lait. L'Ă©cart rĂ©sultant de la diffĂ©rence de qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire entre le prix le plus Ă©levĂ© et le prix le plus bas payĂ© par un mĂȘme acheteur pour un lait de qualitĂ© saine, loyale et marchande doit ĂȘtre au moins Ă©gal Ă  10 % du prix indicatif fixĂ© conformĂ©ment au rĂšglement CE n° 1255/1999 du Conseil du 17 mai 1999 portant organisation commune des marchĂ©s dans le secteur du lait et des produits laitiers. Les critĂšres pouvant en outre ĂȘtre utilisĂ©s pour la dĂ©termination du prix du lait sont le dĂ©nombrement des spores buryriques, la lipolyse et la prĂ©sence d'antibiotiques ou d'inhibiteurs de fermentation. Des accords rĂ©gionaux conclus dans le cadre de l'organisation interprofessionnelle constituĂ©e entre les producteurs de lait, les groupements coopĂ©ratifs agricoles laitiers et les industries de transformation du lait, conformĂ©ment Ă  l'article L. 632-12, peuvent, dans le respect des rĂšgles de la politique agricole commune, Ă©tablir des grilles de classement des laits livrĂ©s par les producteurs en fonction des critĂšres et rĂšgles prĂ©vus Ă  l'article R. 654-29. Ces grilles peuvent prĂ©voir un classement spĂ©cifique pour les laits destinĂ©s Ă  la fabrication d'un produit laitier bĂ©nĂ©ficiant d'une appellation d'origine en application du rĂšglement CEE n° 2081/92 du Conseil du 14 juillet 1992 relatif Ă  la protection des indications gĂ©ographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrĂ©es alimentaires. Dans ce cas, la grille de classement est prĂ©alablement soumise Ă  l'avis de l'organisme chargĂ© de la dĂ©fense de cette appellation. Les engagements liant les producteurs et les acheteurs de lait font l'objet de conventions Ă©crites conclues pour une durĂ©e minimale d'un an. Sauf stipulations contraires, ces conventions sont renouvelables par tacite reconduction par pĂ©riodes d'une annĂ©e. Ces conventions prĂ©cisent les modalitĂ©s de calcul du prix du lait en fonction des critĂšres et des rĂšgles fixĂ©s Ă  l'article R. 654-29. Lorsqu'une grille de classement des laits applicable Ă  la rĂ©gion considĂ©rĂ©e a fait l'objet d'un accord interprofessionnel homologuĂ© en application de l'article L. 632-12, ces modalitĂ©s de calcul doivent ĂȘtre conformes au classement ainsi Ă©tabli. Un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'Ă©conomie et des finances et du ministre chargĂ© de l'agriculture 1° DĂ©finit les modalitĂ©s techniques selon lesquelles des Ă©chantillons sont prĂ©levĂ©s sur les laits livrĂ©s par les producteurs, avant leur dĂ©part de l'exploitation, et selon lesquelles ces Ă©chantillons sont analysĂ©s pour dĂ©terminer leur composition et leur qualitĂ© ; 2° Fixe les modalitĂ©s de notification des rĂ©sultats des analyses aux producteurs ; 3° Fixe les modalitĂ©s selon lesquelles le lait livrĂ© par un producteur est classĂ© en fonction du rĂ©sultat des diffĂ©rentes analyses ; 4° DĂ©finit la composition de la commission scientifique et technique qui est saisie pour avis prĂ©alablement Ă  l'agrĂ©ment par le ministre chargĂ© de l'agriculture des appareils et des mĂ©thodes d'analyse et sur les difficultĂ©s qui apparaissent dans l'utilisation de ceux-ci ; 5° DĂ©termine les conditions auxquelles est subordonnĂ© l'agrĂ©ment que le prĂ©fet dĂ©livre aux laboratoires habilitĂ©s Ă  effectuer ces analyses. Les critĂšres fixĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article R. 654-29 peuvent ĂȘtre modifiĂ©s par dĂ©cret. 48ivRVs.
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